Archéologie & Nature à Jijel :10-dix

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Archéologie & Nature




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Archéologie

Le milliaire de Skaïf & la Respublica Vahartanensium

Le milliaire de Mechta Skaïf

Au mois de décembre 2009, je reçois un sympathique message de monsieur Pierre Morizot, membre fondateur et président de l'association "Aoures", où il me fit, avec délicatesse, une remarque à propos de mon interrogation sur le manque de vestiges romains au nord du mont de Bouafroune et le peu de ceux qui pourrait exister sur les deux versants de l’oued R’ha dans la région d’El M’had.

Il me parla ainsi de la région de Tessala où il découvrit au début des années 80, un milliaire inédit, ainsi que d’autres épigraphies dans le bassin versant de l’oued Bou Krissa qui aboutit à oued Endja.

Selon l'auteur, « Le milliaire en question a été trouvé sur la rive droite de l’oued Tessala, légèrement au sud du hameau appelé Mechta Skaïf, où l’Atlas archéologique (n° 105) mentionne l’existence d’un bourg romain situé à l’ouest et contre bas de la R.W2. Constantine Jijel...Cette nouvelle borne pose la problématique de sa position par rapport aux voies romaines déjà connues » ....

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Histoire

Didouche Mourad

Le Martyr Didouche Mourad

Didouche Mourad est né le 13 Juillet 1927 à Alger dans le quartier d’El Mouradia (Belcourt)...
Mais ce sont ses élans de militant et d’acteur politique qui lui sont connus dès son jeune âge. Á cause de sa grande aversion du « colonialisme abject », il rejoint, après 1945 déjà, les rangs du Parti du Peuple Algérien.....

Cadre de l’O. S. (Organisation spéciale), il est recherché dès 1950, après la découverte de l'organisation en mars de la même année. Reversé à l’organisation politique après la dissolution de l’OS, il part en Oranie pour organiser la campagne élective de l'Assemblée de l'Algérie, où il fut arrêté. Il réussit miraculeusement à s'échapper du tribunal...

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Archéologie

Oppidum Tucca? à Henchir Labiod

Tucca de Henchir Labiod

En partant d’El Milia en direction de Constantine, tout en suivant la route qui longe l’oued El Kébir, et après de nombreux contours et détours, on dépasse Sidi Marouf pour facilement aperçevoir la barrière dressée du Béni Haroun. Un seul passage étroit laisse filer les eaux de l’antique Ampsaga, à travers un étroit canal de quelques mètres de large. À cet endroit précis, se rencontrent deux importantes chaînes de montagnes qui finissent le paysage jijelien. À l’ouest c'est le massif des Zouagha, à l’est c'est le mont du Msid Aïcha.

Sur un promontoire rocheux, en face de Kalaât Touma, l'élèment romain y avait érigé un poste militaire. Ce sont les vestiges oubliés qu’on désignait par Henchir Labiod, «la ruine du cheikh Labiod», dont la sépulture repose sous un pistachier de l’Atlas fortement dévellopé.

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Focus @lgérie

La mosquée Sidi Ghanem à Mila

L'intérieur de la Mosquée Sidi Ghanem

Construite par les Arabes au coeur de l'antique Milev, la mosquée de Sidi Ghanem est datée de l'an 59 de l'hégire (678 de J.-C.), c'est à dire de quelques temps à peine après l'entrée de l'islam en Afrique du Nord. C'est la plus ancienne mosquée d'Algérie et la deuxième construite au Maghreb après celle de Kairouan. Elle est l'oeuvre de Abou Mouhadjir Dinar, compagnon de Sidi Okba qui s'est arrêté dans les environs de Biskra. C'est lui qui fit entrer, en 673 de J.-C. (55 Hg), la nouvelle religion à la ville de Mila qui était dès lors fortement christianisée....

Choquant que ce bel édifice ne bénéficie point de recherche archéologique moderne au regard de son triptyque civilisationnel, romain byzantin et arabe. Ces jolies et fines arcades mériteraient une restauration scientifique et adéquate, sans l'intervention du ciment gris....

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