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Journal-archeonat N° 29, Mars 2011

Bloc-Notes
Arrivée des premières hirondelles à Jijel

Cette apparition, coincide avec l'arrivée de l'air chaud du sud du pays. En effet, la veille, c'est à dire le 14 mars, il soufflait un vent chaud sur jijel et sa région, que les volatiles n'ont pas manqué d'utiliser pour parcourir les centaines de kilomètres qu'il leur restaient pour venir vers leur lieu de reproduction.

> 15 mars 2011 Observation des premièrs martinets à Jijel

C'st par une journée ensoleillée de la dernière semaine de mars, qu'ont été observés les premiers martinets de l'année 2011, voltigeant très haut dans le ciel, et reconnaissable à leur forme en faucille.

> 24 mars 2011
De nouveaux sites archéologiques découverts à Mila

Une dizaine de sites archéologiques des époques numide et romaine a été récemment découverte dans la wilaya de Mila, a-t-on appris samedi du directeur de l'antenne locale de l'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés (OGEBCP). Il s'agit de pressoirs à huile, de restes de villages anciens et d'autres sites mis au jour lors d'opérations d'inventaire en cours, a précisé Amar Nouara. Pas moins de 80 sites archéologiques ont été inventoriés lors de la deuxième phase de cette opération d'inventaire menée par une brigade de six archéologues, a-t-il indiqué, ajoutant que l'action a touché sept communes du centre de la wilaya, entre Ahmed-Rachedi et Sidi-Khelifa. La première étape de ces opérations d'inventaire avait permis la découverte de 125 sites similaires dans sept communes du Sud de la wilaya, a-t-on rappelé. La wilaya de Mila dispose d'un riche patrimoine archéologique et historique dont des sites de Tazrout et El Baala, à proximité de la commune de Oued Athmania, de Mechta El Arbi, près de Chelghoum Laid, en plus de la mosaïque de Sidi-Zerrouk, dans la région de Rouached, au nord de la wilaya, a souligné le même responsable.

APS > 27 mars 2011




Brèves

Patrimoine

Tébessa
Plusieurs objets archéologiques récupérés

La section spéciale de la gendarmerie a arrêté quatre personnes alors qu’ils s’apprêtaient à acheminer des pièces archéologiques de valeur vers la Tunisie. L’inventaire se considère en deux bustes en bronze décrivant la tête d’un pharaon !, un chandelier juif ! en cuivre et une dizaine de pièces de monnaies.

> Janvier 2011

Archéologie

Sétif
Des vetiges romains découverts à Taïa

Des ruines romaines ainsi que des poteries et d’importantes inscriptions latines, ont été découverts dans la localité de Taïa, située au sud-est de Sétif. Ces découvertes sont décrites comme étant les plus significatives de ces dernières années, bien que beaucoup d’autres vestiges de l’antiquité demeurent encore sous terre, et que ceux découverts récemment, comme les ruines de Rasfa et de la localité d’El Hassi, sont malheureusement soumis à un pillage honteusement devenu atavique et impuni.

> Janvier 2011

Archéologie

Khenchela
Découverte d'une tombe romaine

Une tombe avec à l'interieur un squelette a été mise à jour à Khenchela, à la cité « Texas», par des ouvriers de l'Algérienne des Eaux qui entreprenaient des travaux de raccordementspour la fourniture  de l'eau potable aux habitations. Cette sépulture qui avait été endommagé au cours de ces travaux, comportait des inscriptions et date vraisemblablement de l'époque romaine.

> Janvier 2011

Archéologie

Tébessa 2
Découverte d'une canalisation datant de l'époque byzantine

Une canalisation construite en briques et en pierres, a été découverte fortuitement lors de travaux de consolidation contre les inondations de la localité de Oum Ali à 35 km de Tébessa, chef lieu de wilaya. Datée vraisemblablement de la période byzantine, cette conduite est restée étonnement « en bon état », et conserve même en certains endroits de l’eau.
Après l’arrêt des travaux, une mission du ministère sera dépêchée sur le lieu du vestige pour en établir l’importance et la démarche à poursuivre pour la préservation.
Durant les deux dernières années, quatre autres sites archéologiques datés des époques romaines et byzantines, ont été également mis à jour, sans que l’on ai plus de détails.

> Février 2011

Océanographie

Mostaganem
Une tortue géante échoue sur une plage

Une tortue d'une centaine de kilogrammes a été découverte morte par des marins au niveau de la plage de Djebel Diss, à l'est de Mostaganem. Le reptile qui portait de larges entailles sur sa carapace a été enterrée finalement sur place.

> Mars 2011

Océanographie

Skikda
Échouage d'une tortue énorme

Une grande tortue de près de 400 kilogrammes a échoué à la mi-mars sur la crique de Stora à l'ouest de Skikda. L'énormité de cet animal a étonné plus d'un, car on avait jamais observé une tortue de cette envergure. L'animal a subi un enfouissement tout près de son lieu d'échouage.

> Mars 2011

Archéologie

Tiaret
Cinq squelettes humains découverts lors de travaux de terrassement

Des ossements appartenant vraisemblablement à cinq squelettes humains ont été découverts, lors de travaux de terrassement effectué au quartier Sénia à la périphérie de Tiaret. Des investigations seront faites par des spécialistes pour une identification et datation.

> Avril 2011

Le journal de jijel-archeo

JAN N° 29 Mars 2011
Jijel-News

Événement culturel >

Inauguration d'un demi-musée à Jijel

Musée Kotama Jijel

Le 16 avril 2011, fut «ré-inauguré» le musée Kotama de Jijel. Car le musée Kotama existe depuis bien longtemps. Et l'aile nouvellement inaugurée en ce mois de patrimoine est-elle dédiée à l'archéologie ou à l'artisanat?
Car contrairement à ce que l'on pourrait croire, aucune exposition sanctifiant l'archéologie, ou bien même l'histoire, n'est venue embellir un tel événement important.

Le hall d'entrée du musée Kotama

Pour une inauguration, tout a été complètement raté. Comment aller fatalement à côté d'un tel événement valorisant. Cette journée aurait du être préparée sérieusement. Beaucoup de gens étaient très déçus. Je crois que la «direction de la culture» se complait dans du rafistolage culturel ou se mélangerait le genre et le nombre.

C'est navrant que l'on ne puisse produire une « seule » exposition thématique sur l'histoire et l'archéologie de Jijel. Pourtant les opportunités n'y manquent pas, et à travers notre site, nous avons continuellement alertés les autorités, et surtout la direction de la culture si prompte à copier les auteurs, pour qu'ils inventorient et ramassent les pièces épigraphiques éparpillées à travers la wilaya pour en faire une collection lapidaire. En vain !

Pour être positif, on a pris la peine d'aller visiter la nouvelle extension. C'est joli, mais il y a trop de forfaitures, des stucs fait par des marocains, de la faïence qui prend presque tous les murs et des lustres si chatoyants. On se croirait dans un hôtel de type mauresque. Á l'intérieur, on est en présence, figurez-vous, d'une exposition sur l'artisanat, alors que la chambre des artisans est tout à côté. Quel gâchis !

Et gâteau sur la cerise, l'on a isolé l'ancienne partie du musée de la nouvelle. Alors qu'une architecture sérieuse les aurait fait fusionner, pour en faire de grandes surfaces d'exposition attenantes à des ateliers d'études, de restauration, de dépôt, et d'archives. C'est la première aile qui possède le fonds archéologique. Elle n'a pas eu son lot d'embellissement. On n'a pas jugé utile de donner un coup de pinceau pour l'harmoniser avec le nouveau bloc flambant neuf.

Un musée doit avoir à mon sens dans la mesure du possible ses murs dépouillés, dénués de toute ostentation inutile. L'important, c'est ce qu'on a à montrer, à faire exposer à nos concitoyens, l'ouvre que l'on va découvrir, sa thématique et sa pédagogie. On vient au musée pour découvrir l'objet, son histoire et sa place dans l'antiquité ou dans la préhistoire. On vient admirer le beau. C'est ce sentiment du beau et les appréciations sur les valeurs historiques et patrimoniales que doit nous renseigner un musée digne de son pays. C'est grâce à ce sentiment d'appartenance à cette "pierre ancienne", à ce "Chahid", que devrait exalter en nous l'institution muséale, pour que nous puissions enfin adopter et définitivement notre reconnaissance au passé.

J'ai peur, et les indices n'y manquent point, que le musée Kotama nouvellement inauguré ne devienne la «vitrine folklorique» de la direction de la culture. Surtout à l'approche de l'été, avec ses lots de marchands et de vendeurs en tout genre, qui ne manqueront pas de s'y intéresser.
Le musée Kotama sera-t-il alors le « Musée Foire » de la ville Jijel?

Karim Hadji pour jijel-archeo > avril 2010



Pillage et transfert illicite des biens culturels >

Le patrimoine archéologique très peu protégé

Dans certains cas, comme à Ziama Mansouriah et Jijel, les dégâts subis ont presque irrémédiablement dévalorisé ces sites.

Dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine, la maison de la culture Omar Oussedik de Jijel a abrité, jeudi, une conférence, sur le pillage et le transfert illicite des biens culturels, animée par Dalila Houglaouen, enseignante d'histoire critique de l'architecture à l'université de Jijel. Une heureuse initiative dans une wilaya, dont les sites archéologiques sont jusque-là très peu protégés. Dans certains cas, comme à Ziama Mansouriah (Chobae) et Jijel (nécropole de Rabta), les dégâts subis ont presque irrémédiablement dévalorisé ces sites.

L'oratrice n'a pas manqué d'insister sur l'urgence de contrer ce trafic d'objets archéologiques, classé juste après celui des stupéfiants. Elle ira même à affirmer l'existence d'une collusion entre des réseaux maffieux impliqués dans ces 2 trafics. Pour sensibiliser l'auditoire, composé essentiellement d'étudiants et de représentants de la sûreté, la gendarmerie et la Protection civile, l'intervenante s'est, dans un premier temps, attardée sur la définition et l'importance de ce patrimoine disséminé en Algérie sur 430 sites, dont 7 sont classés parmi le patrimoine universel. L'arsenal réglementaire destiné à protéger le patrimoine culturel national ainsi que les accords internationaux auxquels notre pays a adhéré, ont été rappelés par la conférencière qui a insisté sur le travail d'inventaire, lequel doit être préalablement établi afin de mieux maîtriser les enjeux qui attirent les pilleurs. Cet inventaire avec fiche technique pour chaque pièce ou objet, permettra de mieux combattre les réseaux maffieux en facilitant la reconnaissance des butins par les services d'Interpol, préalablement alertés. D. Houglaouen rappellera que ce fléau a commencé pendant l'occupation française et a continué après l'Indépendance.

Les pilleurs redoublent de férocité

Les années mille neuf cent quatre-vingt-dix, caractérisées par des conditions sécuritaires effroyables, ont été une occasion pour les pilleurs de redoubler de férocité pour faire sortir des pièces archéologiques par les frontières, principalement à l'Est, vers la Tunisie. On ne s'étonnera pas ainsi quand ce dernier pays est cité comme l'une des sources maffieuses avec la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas et Israël, considérés comme véritables plaques tournantes du trafic des pièces archéologiques et culturelles. Le grand Sud est une zone qui souffre énormément des pilleurs du fait de l'immensité des sites, notamment les parc nationaux de l'Ahaggar et du Tassili, où les trésors préhistoriques se trouvent à l'air libre. L'hémorragie est importante dans le pays.

Les 62 affaires traitées, entre 2006 et 2008, par les services de police spécialisés, font ressortir la récupération de 560 objets et 53 044 pièces de monnaie en or, argent et bronze. Pour la période allant de 2009 à 2010, pas moins de 80 autres affaires ont été prises en charge par les services concernés; elles concernent 705 objets archéologiques dont 690 ont pu être récupérés. Pour les pièces de monnaie, il a été relevé la subtilisation de 53 115 pièces dont 5 540, seulement, ont été retrouvées.

L'oratrice a terminé son exposé avec la présentation sur grand écran de bustes et objets de grande valeur, volés qui ont pu être récupérés. Le pillage et le transfert illicite d'objets du patrimoine national demeurent une menace permanente qui nécessite une large sensibilisation et surtout une vigilance continue.

Fodil S.
El Watan 25 avril 2011



Algeria-News

Sismologie >

Seïsmes en Algérie de (Janvier à Mars 2011)
Wilaya Magnitude Date Heure Épicentre Observation
Oran 3.0 11/02/11 13h 30 06 km Sud de Oran /
Béjaïa 3.3 20/02/11 06h 54 05 km Nord de Aokas /
Boumerdes 3.9 16/03/11 03h 35 12 km N-O de Zemmouri /
Tipaza 3.2 26/03/11 15h 28 09 km N-O de Bou Ismaïl /



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