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Jijel, Archéologie d'un espace |
Le lieu dénommé par ces habitants El Hammam fait sans doute référence aux thermes romains. Le site n'a malheureusement pas été fouillé et la majeure partie des vestiges sont enfouis. Seule apparaît la mosaïque qui fait partie d'un pavement d'une salle ou débouche une arrivée d'eau totalement prise par la terre et les herbes.
La caractéristique principale de cette mosaïque fut qu'elle est pavée de tessons de trois couleurs, blanc, rouge et bleu. Les motifs floraux dominent la composition.
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Fleur entourée d'un carré | Hampe floral à trois dimensions | Motif à croix entrelacé | Polygone régulier décoré |
Cette mosaïque dont on a dégagé qu'une infime partie malgré les sollicitations pour qu'elle soit étudiée et dirigée vers le musée de Jijel, possède deux tableaux à dessin floral et deux autres avec des croix. Les bras à branches recourbées sont un motif très usuel en Afrique, on la retrouve dans un fragment de mosaïque orientale découvert à Djidjelli par Delamarre.
En mars 2010, j'eu l'occasion d'y revenir au site, je fus très satisfait que les mosaïques étaient restées intactes. En dégageant la terre un peu plus, frustré de voir ce qui était resté caché à la lumière, je vis une autre belle composition dont je vous livre ici les photos. Là, apparaissent des couleurs éclatantes, du jaune brillant au vert olive, en passant par le bleu. La composition est en général formée de losanges. Les encadrements sont dessinées de feuilles d'olivier.
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Croisement des encadrements | Losange blanc, encadrement à feuilles d'olivier | Autre motif de feuilles décorant l'intérieur d'un triangle |