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JAN N° 23 Septembre 2009 |
C’est en poursuivant avec mon appareil photo, un 400mm de 5,4 mpixels, un passereau afin de le prendre en image, que je me suis retrouvé à l’interieur de fourrés, désertés en ce mois de ramadhan par des campeurs qui ont néanmoins, laissé derrière eux, des tas de détritus et des tas de saleté, que l'on aurait jamais imaginé que des humains auraient estivé en ce lieu. Je fus tout de suite dégouté, et dissuadé par ces déchets, je rebroussai très vite le chemin. Cela tombait bien, l’oiseau, lui aussi, ce serait enfoui et caché dans les inbrications des branchages.
Vue partielle du site presque entièrement envahi par la végétation.Mais en me retournant, je fus vite intrigué par des pierres bien taillées et en bonne disposition, qu'il est impossible pour un oeil averti de les louper. Que faire? On a pas le choix, je rentre alors parmi les détritus pour en savoir plus. Surprise, d’autres blocs, également sculptés, jonchent le sol parmi les fourrés et à l’abri des regards. Je continue l’exploration du terrain et je fais le tour du bosquet pour en apprécier les limites du site.
Selon une première estimation que j'ai faite, le site posséderai des côtés de trente mètres chacun environ, bien qu'il ne soit pas de forme carrée. Une autre étude topographique s'impose. À l’est, il est délimité par une ravine. Au nord il regarde la mer à deux mètres environ au dessus du niveau de celle-ci. Au sud et à l’ouest , c’est un terrain ou l’on cultive des fourrages, qui l'entoure. Une seule idée m’est passée par la tête. Suis-je en présence d’un nouveau site archéologique, ou bien, a t-il été dèjà décrit? Je n'en ai pas la preuve.
Donc, après le site découvert il y a
quelques
temps près de l’oued Bourchaïd (Voir Jan
N°22 juin 2009), ce serait
le deuxième vestige archéologique que
l’on rencontre au niveau de la région de Cavallo,
dénotant dès lors, une occupation
particulière durant les
temps antiques, sans qu’il ne soit possible d’en
déterminer la
période, aucune inscription ne nous est parvenue, et
à
défaut de fouilles sérieuses et professionelles.
Car, je suis tout à fait certain que tout aussi la
période phénicienne et romaine pourrait
être présentes dans ces terrains.
D’ou l’urgence des préservations et des études archéologiques imminentes. Il faudrait tout de go clôturer les deux sites en question, et interdire le camping dans le second. Cavallo, pourrait à l’avenir posséder un circuit touristique archéologique, en dégageant les deux sites ; et j’en suis sûr qu’il y en aura d’autres, et peut être même, arriver à la doter, la charmante, d’un musée à sa mesure. Un grand atout culturel et touristique pour la cité connue surout pour son côté balnéaire. Seulement tout doit être fait par des experts en donnant la priorité aux études sérieuses et aux stratégies de développement durable.
Karim Hadji pour jijel-archeo 2009Une maison de l’environnement , également dénomée « maison Dounia », sera construite au chef-lieu de la wilaya de Jijel, à l’entrée est de Jijel. Ce centre possèdera une mission pédagogique de sensibilisation et d'écoute sur les questionsaussi diversifiées et délicates que celle de l'environnement. Que ce soit au niveau local ou régional parmi la population et le public en général sur tout ce qui concerne la protection de l'environnement et les pratiques écologiques, encore balbutiantes chez nous. Parmi les missions dévolues à cette maison de l’environnement il s’agira de renforcer la présence, la proximité et la sensibilisation sur l’environnement et de son administration au niveau de la région,.....! d’être disponible, à l’écoute et aux côtés de la population...? et du public pour tout renseignement, sujet ou toute question en relation avec l’environnement. Il est question aussi d’organiser des activités de sensibilisation, d’information et de vulgarisation pour un large public autour des thèmes et domaines relevant de la protection de l’environnement et de l’écotourisme.
Ce futur établissement, selon ses concepteurs, aura également pour tâche de participer à la création et à l’animation de clubs verts...! dans des établissements scolaires, centres de formation et maisons de jeunes, assurer le cadre expressif de mobilisation et d’action du mouvement associatif...! autour des questions liées à l’environnement et au cadre de vie et d’informer sur les particularités de la région et de son milieu naturel.
Résumé presse 2009Dénommé «SPIRAL» pour (Sismique Profonde et Investigation Régionale Algérienne), il est réalisé en partenariat avec l'IFREMER et autres institutions universitaires du côté français, et du CRAAG et de la SONATRACH du côté algérien. Le coup d'envoi de la recherche a été fait solennellement sur le bateau français «Atlanta».
À ce propos, une thèse dirigée par le professeur Jacques Déverchère, de l'Université de Bretagne Occidentale, intitulée: «Aléas sismiques en zones côtière: contraintes par imagerie sismique pénétrante à la connaissance de l'évolution d'une marge cérénozoïque réactivée en compression», sera complétée par une étude de la marge algérienne.
Les chercheurs réunis ensemble, ont affirmés que: «le sujet vise en priorité la redéfinition précise de l'aléa sismique dans la zone côtière algérienne en prenant en compte de manière intégrée les structures sous-marines et aériennes. Le système de déformation se distribue en Algérie, sur une large zone allant du pied de la marge en mer à la limite du front de chevauchement dans la zone tellienne corespondant à la collision continentale miocène. Il est primordial pour cela, d'argumenter la dimension et le degré de connexion spatiale des structures actives (plis, failles), ainsi que leur relations géométriques». Selon Déverchère, « Les données géophysiques et géologiques actuelles sont insuffisantes...», et d'ajouter; « peu d'attention a encore été portée aux phases initiales de la subduction, correspondant au début du sous-chariage d'une plaque océanique sous un continent, contrairement aux marges directes actives à fort potentiel sismogène comme lors du cas par exemple du seïsme de Sumatra, en 2004.»
Et en revenant sur l'interêt de l'étude de l'évolution de la marge algérienne, il soutient l'importance «que représenterait ce type de processus, qui prendrait le relais d'une subduction en cours d'achèvement à terre, celle de la «Téthys Maghrébine», en inversant tectoniquement une marge passive ou coulissante cénozoïque. Ce système de déformation s'est tragiquement illustré à Boumerdes, lors du seïsme du 21 mai 2003, de magnitude de 6.9 et qui avait fait 2600 victimes.»
Les données qui seront acquises, complèteront les résultats scientifiques de ces dernières années sur les domaines continental et océanique. Et permettront d'actualiser les données géologiques et géophysiques des côtes algériennes très peu étudiées jusqu'ici.
Dans le cadre des préparatifs de la réalisation de la ligne de métro Grande poste-Place des Martyrs, un accord de coopération pour le diagnostic archéologique des sites enfouis sous la place des Martyrs, a été signé entre l’office national de gestion et d’exploitation des biens culturels et l’Institut français des recherches archéologiques préventives (INRAP). La place des Martyrs, a déjà connu dans les années 90, la découverte d'une mosaïque dans un site dont on ne soupconnait point l'ampleur...
La mosaïque de la Place des Martyrs à Alger. Photo: AFP InternetLe ministère en charge du projet du métro et celui de la culture, ont convenu de la nécessité d’adapter les travaux à la nature du site qui renferme des vestiges archéologiques qui « constituent la mémoire et l’identité algériennes » et « doivent être préservés pour les générations futures ».
Depuis donc, le début du mois de juillet, le site est soumis à des opérations de diagnostic et de fouilles archéologiques, sous l'oeil de nombreux curieux venus jeter un coup d'oeil sur ce type de travaux et d'études, rares en Algérie. Selon des amoureux de l'archéologie algérienne, « pour la première fois, le pays (l'Algérie) a décidé de procéder à des fouilles poussées du sous-sol. Et c’est un véritable trésor qui a été mis au jour. Des vestiges, remontant à l’Antiquité soit plus de 2000 ans d'histoire, sur une surface de moins de 50 m de longueur. »
Selon une dépêche de l’AFP, «dans un premier temps, les archéologues ont mis à jour des vestiges de l’époque ottomane, du XVIe au XIXe siècle : des ateliers de ferronnerie, un marché, des rues pavées et probablement une mosquée. Puis, ils ont découvert une basilique du Ve ou du VI siècle. Sur place, on distingue encore très bien ses mosaïques (certaines décorées de croix) et leurs couleurs». Après sa destruction, le lieu aurait servi, selon le responsable des fouilles « de cimetière où l’on a découvert un nombre de sarcophages dont l’un contient les ossements d’un enfant et d’un bébé». « La couche supérieure renferme un quartier des artisans qui a été complètement rasé en 1831 par les forces coloniales où des pièces de monnaie et d’autres en cuivre et métal ont été découvertes,».
Plus bas encore, en continuant leurs recherches, les archéologues et historiens, espèrent trouver des restes de l’époque romaine d’Alger, ceux d'Icosium. Mais le temps qui leur ai imparti est très court, jusqu'au mois d'août au maximum. Dans tous les cas, notre interlocuteur insiste qu' « un rapport détaillé sera remis, après ses fouilles de sauvetage, aux autorités algériennes sur la nécessité ou non de poursuivre l’opération en question ».
La section de sécurité et d'intervention de la gendarmerie de Skikda a récupéré plus d'une centaine de pièces antiques et oeuvres d'art, dont une trentaine, se sont avérés être des originaux, selon une expertise faite par le ministère de la culture. La directrice du musée des Beaux-Arts d'Alger, Mme Dalila Orfali, a confirmé « la valeur artistique et historique des oeuvres originales ». Selon la responsable du département de la conservation du patrimoine culuturel, les pièces originales récupérées se composent de statues en bronze et en cuivre doré, de deux becs à gaz fabriqués en Suède, d'une vieille montre de poche, d'un dollar américain en argent, d'une louche en ragent et de bougeoirs du XIXe siècle. Tous ces objets, sont conservés à la direction de la culture de Skikda, en attendant d'être placés dans un musée, dont la ville en manque cruellement.
Un buste provenant de Skikda. Photo DR Internet.L'instrument datant du début du XVIIe siècle, a été découvert par le professeur Ahmed Djebbar, ex-ministre de l'éducation, chez une famille française, «qui en a hérité dans le cadre d'un héritage familial». Selon Djebbar, qui en a pris des photographies, «l'astrolabe mesure 20 cm de diamètre et c'est apparemment un exemplaire unique parce qu'il est signé, daté et qui semble t-il serai une commande auprès d'un artisan spécialisé».
> Juillet 2009Wilaya | Magnitude | Date | Heure | Épicentre | Observation |
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Mila | 3.9 | 11/09/2009 | 21h 00 | 12 km S-O de Chelghou Laïd | / |
Sidi Bel Abbes | 3.5 | 26/09/2009 | 00h 31 | 09 km des Monts Tessala | / |