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JAN N° 22 Juin 2009 |
C'est en creusant le sol qu'il a eu la bonne surprise de le mettre à jour, dans un endroit connu selon son découvreur par la présence de vestiges anciens et autres curiosités naturelles qui furent foulées durant les temps anciens par diverses vagues humaines. Le précieux document est toujours en sa possession et il l'a même, selon ses dires, proposé à la bibliothèque nationale sans qu'aucune suite n'aboutisse entre eux.
Ce livre possédant une reliure en cuire et un format 21cm X 18cm, est divisé en trois parties distinctes.
La première partie est un précis de grammaire intitulé " Aârab Eldjeroumia Fi Ilm Elarabia ". Le manuscrit est composé 15 à 17 lignes par feuille avec une bonne écriture maghrébine, droite: le texte est donné à l'encre rouge, le commentaire à l'encre noire; quelques notes en bas de page. . Le commentaire commence ainsi: la Bismallah puis le copiste fait référence à son auteur probable; Abd El Ghafir Bih...Khaled Ben Abdallah Ben Abi Bakr El Azhari....
À gauche: La page du copiste: Photo jijel-archeo. 2009La deuxième partie intitulée, " Madjmouâ Elbayane Fi Charh Alfad Maoured EL dhamain "est une copie du Radjz (poésie) du maître Abbi Abdellah El Kheraz, que Dieu le fasse éclaireur et intercéder en sa faveur le jour du jugement..., auteur du commentaire de la poésie de Sidi Abou ElHassan Ali Imam El Djazouali surnommé Aba El Darouali? connu surtout par le nom d' El Zerhouni. Cette partie du manuscrit est d'une bonne écriture maghrébine, droite et de grosseur moyenne. Le premier mot de certaines phrases est indiqué en rouge ainsi que la poésie à deux ou trois vers. Le reste du texte est en noir avec des notes marginales en noir. Chaque feuille comprend 16 à 18 lignes. À la fin de cette seconde partie le nom du copiste nous est donné ainsi que la date de la composition, il s'agirait de: Belkacem Ben Mohamed Ben Mohamed El Khir Ben Mohamed El Hadj El Aissaoui, le 03 du Dou El Hidja 1036 de l'hégire correspondant au Dimanche 15 août 1627.
La troisième partie de l'ouvrage est écrite en petit caractères maghrébins droits, le copiste n'est plus le même, avec des commentaires et des ajouts entourant le texte principal. Quelques mots et vers sont en grands caractères écrits à l'encre rouge. Notes marginales abondantes. Le nombre de lignes dans ce feuillets est plus important, entre 25 et 30.
Il avait décelé aux abords de la coque six grands canons, quatre plus petits, des boulets, des caisses et une ancreayant une dimension de quatre mètres sur deux environs. Cet état des lieux pourrait laisser entrevoir une datation estimée entre le seizième siècle, avènement de la période ottomane à Jijel et le début du vingtième durant la période française. Du bon boulot pour les archéologues.
On espère surtout que cette épave ne soit pas pillée et laisser telle quelle jusqu'à sa prise en charge par une structure spécialisée dans l'archéologie sous-marine. L'amateur de plongée qu'est monsieur Mechmeche a eu le mérite de nous la faire connaître et d'une autre manière il a dévoilé malgré lui aux prédateurs de notre patrimoine un autre lieu d'intervention et de vols. Bien équipés et travaillant dans la discrétion et souvent durant la nuit, ils ne manqueront pas de visiter le site. Ne s'intéressant qu'aux objets de valeur, si les autres pièces ne le sont pas, ils ne manqueront point de dénaturer le site archéologique et le polluer. Reste que les habitants de Boublatane et autres sensibles de notre histoire sauront donner l'alerte en temps opportun et avertir les institutions officielles. À moins d'un sursaut d'orgueil de notre ministère de la culture pour y déléguer une équipe de spécialiste algériens et étrangers au vu de la logistique qu'il faudrait déployer et lever le voile sur l'histoire de ce bateau dont on aimerait bien savoir le nom. La saison des grands calmes s'y prête également, en ce début d'été 2009. Les objets récupérés seront pour la région de Jijel sans nul doute d'une grande richesse historique et muséale.
C'est grâce à Monsieur Mohamed Souilah de Cavallo que l'on a pu ajouter récemment un nouveau site archéologique à la région de Jijel. Des photos prises près du cimetière de la commune et éditées dans jijel-info, l'attestent. Le plus remarquable est la présence encore d'un mur en bocage encore intact typique des constructions romaines et qui pourrait faire l'objet d'une bonne étude. Des pierres taillées de grandes dimensions jonchent également le sol tout près des tombes récentes. Aucune inscription n'a été recensée pour le moment qui pourrait donner un nom à ce site ou à un événement précis. D'ou l'interêtt, maintes fois réitéré, d'une préservation et de recensement des vestiges archéologiques.
Ce qui est étonnant également, l'absence de toute mention de ce site durant la période française là où Charles Féraud parle dans son histoire des provinces de Constantine d'une ruine ensablée au bord de la mer en face de la grande île Afia et de dolmens au sud de Cavallo en direction du village d'El Aouana sans aucune référence sur le présent site à moins qu'il n'était à cette époque totalement enseveli ou caché par les hautes herbes ou la forêt.
Après des mois de disparition, le poisson réapparaît à Jijel et sur toute la côte algérienne évidement. Une année exceptionnelle ou l'on croyait que quelque chose se passait et les gens allaient de dissertation en dissertation. En effet le mauvais temps a sévi très longtemps et la pluie du mois d'octobre jusqu'au mois d'avril augurant une bonne saison agricole au contraire de la saison de pêche. Mais tout est rentré dans l'ordre au mois de mai quand les premiers filets de sardine ont été remontés et en bon poids. Il y eut grande quantité de sardine et de poissons bleus en général, bonites, maquereaux, saurels, etc..
La corporation a eu peur que cette denrée ne quitte nos eaux et disparaisse à jamais. Des supputations incriminaient la pollution quand à sa rareté, d'autres à la pêche à la dynamite encore pratiquée en Oranie; d'autres enfin à la surpêche exercée sur tous les types de poisson, sans tenir compte de la grosseur de celui-ci. Dès fois, le poisson est attrapé juste au dessus de la taille de l'alevin, sans qu'aucune chance ne lui soit donné pour entamer un cycle de vie, arriver au stade adulte et se reproduire du mois. D'ou, l'importance que l'on doit donner aux inspecteurs de l'environnement et aux études des différentes espèces biologiques qui peuplent nos côtes. Il faudrait tout de suite s'alarmer quand une espèce commence à décliner et ce n'est pas les exemples qui manquent. Dans quelques décennies à l'exemple de l'agriculture on parlera alors de mono-pêche. Et ce sera dommage. Il faudrait cependant choisir, et c'est maintenant de décider, pas demain, entre l'argent d'abord et adieu la biodiversité, ou la biodiversité d'abord et l'argent toujours. C'est l'un des concepts du développement durable. Mais qui s'en soucie?
jijel-archeo 2009Jusqu’à cette découverte, le lieu était inconnu des historiens et archéologues. En outre, il fut orienté dans ces investigations par une vieille personne de Sfisef, un centenaire, qui lui avait indiqué le lieu d’une fontaine antique, celle de Aïn Bent Soltane sur le versant non loin d’un cimetière chrétien et mise à nu par le phénomène de l’érosion. Les gens du douar également, en labourant les champs, furent à maintes reprises en présence de tessons de poterie ainsi que des pièces de monnaie anciens. En remettant au musée Ahmed Zabana d'Oran, une série d'objets collectés sur le site par monsieur Reffas, parmi eux, 14 fragments de poterie à des fins de datation, celui-ci eut vite confirmation de son flair par les experts de leur appartenance à l’époque romaine.
Il s’agissait alors de connaître la relation avec le personnage de Robba « fille de la cité de M'cid (Sfisef), qui est la première dame résistante de l'Algérie antique », selon certains. Et selon notre auteur « porte étendard de l’influence donatiste» dans cette contrée romaine durant les révoltes sociales qui secouèrent la Maurétanie durant ce temps. « Son nom, fait inévitablement référence au Djebel qui porte à ce jour le nom de Robba».
Robba est née vers la fin du 2e siècle (384) et succomba en l'an 434 sous les coups de ses «traditeurs». Restera à prouver aussi qu'elle soit native de la région de Sfisef, bien que son nom, son combat et son histoire légendaire, nous est parvenu jusqu’à nous, colportés de génération en génération. Cette découverte honore son auteur, le Dr Reffas Driss. Il en faudrait des milliers comme lui en Algérie.
Un coup de filet tendu par les éléments de gendarmerie nationale de Sétif a permis de récupérer une statue romaine, volée du site antique de Cuicul (Djemila) etreprésentant l’effigie du Dieu Saturne, que quatre individus tentaient d’écouler sur des circuits de contrebande bien organisé. L’objet récupéré date selon certaines sources du IIe siècle. Ce réseau est également spécialisé dans le vol des pièces archéologiques de grande valeur a été présenté devant la justice.
La fontaine de Cuicul (Djemila). Avec l'autorisation de SnakitoWilaya | Magnitude | Date | Heure | Épicentre | Observation |
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Médéa | 3.8 | 09/04/2009 | 11h 58 | 10km Sud de Berrouaghia | / |
Guelma | 4.3 | 18/04/2009 | 05h 23 | 05km S-O de Roknia | / |
Relizane | 4.5 | 12/06/2009 | 06h 40 | 05km Nord Belassel | / |
Selon le Craag, l'Algérie enregistre 50 micro-secousses par mois dont 90% ont une magnitude inférieure à 3 sur l'échelle de Richter.