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JAN N° 16 Décembre 2007 |
Le mardi 25 septembre 2007, les habitants de la localité maritime de Taza, 30km à l'ouest de Jijel, ont été surpris de découvrir un banc de poissons, flottant à la surface de l'eau et dérivant jusqu'au rivage. Ce banc constitué en majorité de mulets, qui fréquentent généralement les embouchures des oueds, auraient sans doute contracté une contamination chimique ou bactérienne. Comme tous les événements multiples survenus à travers l'Algérie, épidémie, maladie rare, pollution, etc..., selon un analyste, « la communauté scientifique et universitaire algérienne, reste cependant absente du terrain des investigations », laissant le soin et le terrain aux experts étrangers, à qui on fait toujours appel expressement dans ce genre de catastrophe, enlevant ainsi à la communauté nationale une plus-value d'expertise et permettra du coup aux institutions étrangères appelées en rescousse d'enrichir leurs bases de données, qui nous serons peut être interdites d'accès...
Une fouille de sauvetage a été entreprise par une mission archéologique, dépêchée par le ministère de la culture, à Belkitane dans la commune de Ain Touila à l'est de Khenchela, suite à la mise à jour de 14 squelettes lors de travaux dans un chantier de travaux publics. Les investigations premières entamées début septembre, devraient permettre de situer l'âge approximatif de ces sépultures ainsi que, «la manière vraisemblablement inédite du type d'inhumation», disposées sur des banquettes superposées.
Dans le cadre d'un projet environnemental , intitulé "Partenariat stratégique pour la protection des ressources environnementales et des zones côtières en Méditerranée", l'Algérie vient de bénéficier de crédits non remboursables d'une valeur de 12 980 000 USD, visant la protection du littoral et la gestion intégrée des zones côtières.
Approuvés par le conseil d'administration du FEM, l'exécution et la mise en ouvre de ces crédits, sont confiées au Programme d'action pour la Méditerranée (PAM) du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), au Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et à l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), selon un communiqué du ministère algérien de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, qui annonce aussi que l'Algérie bénéficiera d'autres projets "dans des délais très rapprochés".
Une saisie de pièces archéologiques, datant de la période romaine, a été procédée par la gendarmerie nationale, au domicile d'un habitant de la commune de Tazoult, connu pour son bagne, dans la wilaya de Batna. Il a été ainsi retrouvé un objet cultuel, 03 couronnes corinthiennes, une frise et un fragment de colonne...
Notons, qu'il existe 18 sites archéologiques dans la wilaya de Batna officiellement classés. D'autres sites à intérêt historiques et dignes d'être reconnus attendent leur classification. Pour dire l'urgence d'un grand plan de sécurisation et de protection durable de ces lieux.
La gravure d'une «antilope» du site Gravure du Tadrartrupestre de Safiet Bourenane, à 20km au Sud-est de Djelfa a fait l'objet d'une grave agression lorsqu'on a voulu extirper cette oeuvre d'art préhistorique à l'aide d'une meule électrique, a t-on su auprès de membres chargés de la protection du patrimoine.