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JAN N° 15 Septembre 2007 |
Des milliers d'hectares de forêts ont subis les assauts des flammes à la fin du mois d'août 2007 dans la région de Jijel. Puisque ces massifs forestiers sont situés en grande partie le long du littoral, ils ont fait monter les températures au plus haut rendant l'atmosphère très sèche et l'air difficilement respirable dans les localités toutes proches.
Ce sont les monts de Béni Khettab qui ont le plus étés touchés. Au delà des pertes écologiques au niveau de chênaie, chêne liège surtout, la majeure partie des arbres fruitiers, oliviers en grande partie, ont été réduits en cendre. Compromettant ainsi la production oléicole de la région quand on sait que l'huile d'olive des Béni-Khettab est des plus appréciée, bénéficiant, en plus de l'altitude moyenne, des embruns iodés venus de la mer toute proche qui enveloppent le Djebel Sidi Ali et les autres hauteurs, conférant à cette huile une saveur «marine».
De grands dégâts ont été enregistrés également au niveau du patrimoine apicole et du cheptel animalier domestique.
Après une éclipse qui a duré presque tout l'été, la méduse pelagia noctiluca refait son réapparition en ce fin août 2007, envahissant toute la côte jijelienne avec dans des endroits des masses énormes gélatineuses qui échouent sur le rivage et les rochers. On pouvait en ramasser à la pelle. Apparu au début de l'été à la faveur des courants et vents d'ouest qui charriaient vers l'est cette population de méduses, il a fallu que les conditions climatiques changent avec une dizaine de jours de vent d'est pour que ces cnidaires refassent le chemin inverse .
Un camion transportant du mazout s'est renversé au niveau des falaises, durant le mois d'été, n'occasionnant heureusement aucun dégât écologique sur le littoral. La citerne qui s'était détachée du camion a arrêté sa chute dans les bosquets à quelques dizaines de mètres de l'eau. Des efforts furent cependant entrepris pour transvaser le fuel vers une autre citerne ramenée sur le lieu de l'accident. La citerne vidée fut remontée grâce à un appareil de levage des gros tonnages.
Août 2007A l'occasion de la démolition d'habitations précaires à Haï Essanouaber (Ex: Les planteurs) à Oran, il a été mis à jours, durant le mois de juillet 2007, de vestiges historiques remontant aux périodes hispaniques et ottomanes. Ces découvertes au nombre de cinq, selon les responsables de la subdivision archéologique de la wilaya d'Oran, ont été faites au vieux palais près de la caserne Bab El Hamra et de la vieille Casbah de la cité, monument urbain qui a donné naissance à la ville d'Oran. On y a trouvé des inscriptions hispaniques gravées sur le fronton à l'intérieur du palais, des tunnels d'époque hispanique, les vestiges du fortin de San Pedro, la porte d'entrée des Mérinides et enfin les authentiques bains turcs du règne du bey Bouchelaghem.
A noter qu'il existe 28 autres sites historiques répertoriés au niveau du chef lieu de wilaya.
Les artificiers de la sûreté de la wilaya de Skikda ont fait exploser un obus retiré des eaux du port, lors des travaux de dragage entrepris par la société de travaux maritimes (SOTRAMAS). L'engin explosif était fortement rouillé et ne laissait apparaître que des numéros de série qui malheureusement nous n'avons pas pu obtenir. Il mesurait 1m de longueur, 36cm de diamètre pour un poids estimatif d'environ 70kg. L'obus daterait vraisemblablement de la deuxième guerre mondiale quand les chasseurs bombardiers allemands venaient régulièrement bombarder les ports du littoral algérien, à la poursuite des bâtiments de guerre et de marchandises français, anglais et américains.
Juillet 2007Un habitant du quartier Sidi Mabrouk à Constantine, a eu la surprise de découvrir dans le jardin de sa maison un vieux bazooka qui date de l'époque de la guerre de libération nationale. Dans la rue qui fait porte avec la maison habité jadis par une famille juive, deux actions furent menées durant la révolution par un fidaï qui tomba ensuite au champ d'honneur. Déduction faite, et selon la méthode employée par les réseaux citadins, on cachait probablement les armes dans ce jardin pour les opérations programmées dans ce secteur.
Classé en 2002 sur la liste du patrimoine en péril après les manquements flagrants observés dans la gestion de ce site archéologique durant plusieurs années, notamment sa sauvegarde et sa protection, le site de Tipaza a été réhabilité par la 30e session de l'assemblée générale des États membres de l'organisation à Vilnius, capitale de la Lituanie. Tipaza a été classé bien du patrimoine mondial de l'humanité en 1982...