jijel-archeo |
Le Journal d'Tous les journaux |
Le journal de jijel-archeo |
JAN N° 14 Juin 2007 |
Cette seconde édition initiée par le laboratoire de génie géologique se veut selon ces concepteurs comme « une contribution de la communauté scientifique et universitaire à l'orientation du plan de gestion de la ressource en eau et de la protection de l'environnement à l'échelle nationale, régionale et locale ».
Les thèmes abordés durant cette journée cette touchent principalement à la problématique de l'eau qui « représente un défi majeur pour le nouveau millénaire de par ses dimensions multiples: économique, humaine et sociale ». Et pour d'autres des dérèglements engendrés par la perturbation du cycle de l'eau à cause du réchauffement planétaire et les pollutions diverses de plus en plus pesantes et leur impact sur notre pays ainsi que les solutions préconisées pour en atténuer l'ampleur « par la mise en place d'un plan de prévention de longue durée, basé essentiellement sur l'utilisation des outils de simulations technologiques prévisionnels... et l'établissement d'un schéma directeur de gestion environnementale pour mieux comprendre le fonctionnement des processus biogéochimiques des écosystèmes aquatiques et le calcul de certains indices biologiques, climatologiques et agro-climatiques».
Un tremblement de terre a été ressentie dans la région ouest de la wilaya de Jijel le mercredi 27 juin 2007 à 02h22mn du matin réveillant une bonne partie de la population mais sans faire heureusement de victimes ni dégâts. Le séisme d'une magnitude de 4.9 de l'échelle de Richter trouve son épicentre dans la wilaya de Béjaïa, sur l'axe Laalam-Souk El Tenine, à une vingtaine de kilomètres à l'est du chef lieu. Son onde de choc s'est propagée sur environ 60 km autour du foyer. Rappelant que la région de Laalam a été déjà éprouvée en 2005 par un tremblement de terre de force équivalente qui avait fait quatre morts, des dizaines de blessés et d'importants dégâts matériels.
Un cétacé de 09m de long a été pris dans les mailles d'un filet dérivant au large Ziama à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de la ville de Jijel par un palangrier. À défaut de photos et de l'avoir observer, l'on ne peut savoir à quelle espèce l'animal appartient...
La première station régionale de reproductions de gazelles en semi-captivité d'Algérie vient de naître dans la daïra d'El Goléa, 275km de Ghardaïa, dans le but de la préservation des espèces saharo-arabiques et le repeuplement futur des contrées sahariennes là ou ses bovidés montrent le signe inquiétant du déclin de leur nombre. En effet des études montrent un net recul des antilopes du Sahara dans la région de l'Erg Oriental.
Comment un site de cette envergure peut-il se suffire au seul plaidoyer de la ministre de la culture, sensée défendre et mettre en valeur le patrimoine national. Dire qu'il peut être développer un « plan permanent! de sauvegarde » me parait loufoque, surtout lorsque cela provient du premier responsable du secteur, et que l'on connait le sort des propositions antérieures restées sans suite, renforcant par ailleurs la détermination des trafiquants et des voloeurs. Et comme d'habitude on se greffe à la personne du président de la république pour faire ce genre d'annonce. Alors que le travail sur le terrain doit continu et soutenu, faisant appel à des compétences nationales et internationales pour l'enrichissement de séquences historiques antiques manquantes de notre vaste pays. De gros efforts doivent être fait pour au départ inculquer une «éducation archéologique» à nos étudiants et même à certains de nos «archéologues complices» de certains vols et dégradations. Un grand labeur enfin est souhaitable dans la réglementation archéologique....
Ce séminaire, qui a regroupé des spécialistes dans les domaines de l'anthropologie et de l'archéologie des pays d'Égypte de France et du Maroc et deCuicul: théâtre romain scientifiques algériens, est consacré aux thèmes touchant le patrimoine archéologique mondial, aux impacts de l'homme et de la faune sur l'environnement archéologique et l'apport de l'archéologie funéraire (rites, constructions,..) à la connaissance sociologique des peuples et enfin aux dangers qui menacent le patrimoine historique et culturel de l'humanité.
Des visites sont programmées pour la Kalaât Béni Hamad à M'sila, au site antique de Djemila et celui préhistorique de Aïn Hanèche à Sétif.