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Journal-archeonat N° 11 Septembre 2006

Le chiffre du mois
884 pièces archéologiques remises au musée de Sétif Les pièces archéologiques découvert par le professeur Mohamed Sahnouni, lors des fouilles du fameux site de Aïn Hanech situé au nord est de Sétif, comportent des outils préhistoriques ainsi que des ossements représentatifs de la faune existante il y a 1.7 millions d'années dans la région. Le site de Aïn Hanech, rappelons-le, fut découvert par le professeur Camille Arambourg en 1947. > Juillet 2006

Brèves

Archéologie

Sétif
Deux sépultures découvertes à Bab Biskra

Il a été mis à jour, lors de travaux de chantier au carrefour Bab Biskra à Sétif, de restes de deux tombes romaines mesurant chacune environ 1,70m et contenant des ossements humains. Dépourvus de mobilier funéraire , il a été remarqué que les défunts étaient déposées couchés sur le ventre, les bras derrière le dos.

> Juillet 2006

Archéologie

Jijel
Des ossements découverts dans un chantier

Une sépulture ancienne a été mise à jour lors de travaux de construction d'une maison à Jijel, en contrebas du patté de maison situé près du cimetière de la ville. Malheureusement la pelleteuse n'a pas su épargner la trouvaille, ne laissant aucune chance à une éventuelle fouille de sauvetage pour décrire le lieu. Le squelette qui était à l'intérieur fut complètement brisé et les ossements éparpillés.

> Août 2006.

Archéologie

Oum El Bouaghi
Un trésor de monnaies mis à jour à Aïn Driss

Deux jarres contenant 6446 pièces de monnaies ont été découvertes à Henchir Abdelaziz, douar El Hassi, commune d'Aïn Driss dans la wilaya d'Oum El Bouaghi. La majeure partie de ces pièces (90%) est en bronze ou en alliage bronze-étain, la plus part également oxydée et illisible. Seules quelques rares pièces portant l'effigie de l'empereur Constantin dont les inscriptions étaient lisibles ont pu être datées du IVe siècle ap. J-C..

> Août 2006.

Archéologie

Jijel
Une secousse tellurique réveille Jijel

Sismologie Une légère secousse tellurique est survenue à Jijel, le mercredi 02 août 2006 à 07h 50mn du matin, ressentie seulement par les personnes allongées ou au repos.

> Août 2006

Le journal de jijel-archeo

JAN N° 11 Septembre 2006

Algérie-News

Préhistoire >

Des coquillages préhistoriques d'Algérie et de Palestine seraient les plus anciennes perles de bijoux connues

Des coquillages troués en leur centre, retrouvés respectivement à la fin des années 40 en Algérie, et en 1930 en Palestine, seraient selon la revue Science, les plus anciens styles de décorations personnelles connus. Ces coquillages datés d'environ 100.000 ans, prouvent que le comportement humain moderne serai né bien avant celui censé être décrit en Europe, dans les grottes de Chauvet et celle de Lascaux, dont la datation ne dépasserai pas les 40.000ans. Nassarius gibbosulus de Oued Djebbana

Les coquillages Nassarius gibbosulus retrouvés alésés , dans les deux sites, ne pouvaient être le fait d'une perforation naturelle comparés à des coquillages modernes de la même espèce disent les deux chercheurs Marian Vanhaeren (University College London CNRS) et Francesco d'Errico (CNRS), auteurs auparavant de la découverte de coques Nassarius gibbosulus perforées dans une grotte à Blombos, en Afrique de sud, vieilles celles-ci de 75.000 ans. Mais c'est en consultant les collections des musées qu'ils ont reconnus ce type de coquillages, découverts eux en Algérie, à Oued Djebbana, et en Palestine, sur le site de Skhul. Confortés en cela que les deux sites en question étaient loin de la mer. Le site algérien de Oued Djebbana se trouvant à plus de 200 km du littoral a été fouillé à la fin des années trente, sa datation radiocarbone a indiqué un âge de 35.000 ans BP, mais en se référant à la technique de taille et styles d'outils lithiques retrouvés, selon ces deux préhistoriens, celle-ci pourrait dépasser les 90.000 ans B.P, et les coquillages ainsi exhumés seraient avec ceux du site de Skhul les plus anciens bijoux connus à ce jour.

Nassarius gibbosulus de Skhul

La décoration personnelle est l'une des expressions de la culture de l'homme moderne. En effet, au paléolithique supérieur, les grottes peintes, les instruments de musique, les bijoux et autres manifestations artistiques, matérialisent la capacité plastique du cerveau et l'intelligence des humains. Les hommes qui ont conçu donc ces bijoux et parures il y à 100.000 font repousser encore très loin l'apparition de comportement de type moderne.






Disparition

Décès de l'historien algérien Mahfoud Kaddache

Mahfoud Kaddache

L'historien Mahfoud Kaddache est décédé le 30 juillet 2006 à l'âge de 85 ans. Fils de la casbah d'Alger, il exerça plusieurs métiers comme marchand et vendeur, tout en étant jeune, pour subvenir au besoin de la famille. Ses études tout a fait exemplaire l'ont conduit au métier d'historien et écrivain après avoir passé une thèse d'état en histoire. Militant de la cause nationale depuis sa jeunesse scout il participa au défilé du 1er mai 1945 pour la défense des SMA puis se lie avec la révolution lors de la guerre d'Algérie et échappe à deux tentatives d'assassinat par l'OAS. Après l'indépendance, il débute sa quête de liberté pourquoi il luttait et se mouvait devant le poids des inerties et contrôles nés durant cette période. Esprit intellectuel et libre dans un contexte politique délicat, il ne pouvait se sentir bien qu'en se donnant à coeur à l'histoire scientifique de son pays débarrassée des oriflammes de l'idéologie, façon pour lui, à sa manière, d'être "Juste" et positif.


Principales publications:
  • La Casbah,
  • La vie politique à Alger de 1919 à 1939,
  • L'Émir Abdelkader,
  • Histoire du nationalisme algérien. Éditions ENAL, Alger 1993,
  • L'Étoile nord-africaine 1926-1939,
  • Il y a trente ans... le 8 mai 1945,
  • L'Algérie médiévale. Éditions ENAL, Alger 1992,
  • L'Algérie des Algériens: De la préhistoire à 1945. Éditions Paris-Méditerranée, Paris 2003.
Mahfoud Kaddache, Et l'Algérie se libéraMahfoud Kaddache, Histoire du nationalisme algérienMahfoud Kaddache, L'Algérie des Algériens



Vol d'antiquités à l'Est Algérien >

Khenchela

Des pièces archéologiques substituées de divers sites archéologiques de la région de Khenchela, ont été récupérés, à la mi-octobre, par la police de la capitale Alger, où le réseau de trafiquants était établi, aidé en cela par la facilité de trouver des clients aux objets volés. Selon un inventaire établi par les éléments de police, il s'agirait de quatre têtes de lames préhistoriques d'environ 5000ans avant J.C., de deux coupes et une statue de femme d'époque romaine.

Octobre 2006

Guelma

Un réseau de trafiquants spécialisé dans la contrebande des objets archéologiques et historiques a été démantelé le mois de septembre passé dans la wilaya de Guelma. Sévissant à travers les trois wilaya limitrophes de Guelma, Annaba, El-Tarf et Souk-Ahras, le groupe acheminait ensuite ses antiquités vers la Tunisie pour les revendre, en passant par la région frontalière et fortement boisé des monts Béni Salah. Rien n'a échappé à ses écumeurs de l'archéologie puisqu'on a récupéré plus de 69 pièces de monnaies en bronze, 20 en argent blanc, un sabre d'une longueur de 74 cm avec poignée en cuivre, un autre de 104 cm en bois, une statuette en bronze d'un cavalier sur cheval et d'autres restes d'armes de la période coloniale à savoir 15 étuis de canons de 80 cm et une bombe non explosée de type "Loby", etc... .

Septembre 2006

Synthèse, Karim Hadji


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