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JAN N° 12 Décembre 2006 |
Le 17 novembre dernier vers 10 heure, un lynx caracal a été retrouvé mort, dans la forêt de Rekibet El Maïz, commune de Texenna située à 20 km au sud de Jijel, par les services de conservation des forêts de la circonscription de Jijel. Il semblerait, selon le témoignage des habitants, l'animal se serait fait encerclé par une horde de chiens, après s'être approché tout près des maisons, et l'auraient finalement tué.
Le félidé de l'espèce caracal (felis caracal) se rapproche beaucoup plus du serval (felis serval). Selon plusieurs témoignages, cet animal ne serait pas seul puisque l'on a signalé également l'existence d'un autre individu, vraisemblablement une femelle. Bien qu'on ai déjà observé, dans d'autres contrées, des groupes de mâles ensemble durant le jour. Espérant qu'entre temps que des petits soient nés au printemps. Une portée de femelle varie entre deux et trois lynx.
Le serval est un animal de tendance nocturne, préférant chasser au levée du jour où au crépuscule, à la faible lumière. Sa réapparition est certainement la conséquence de troubles qu'a vécu la région, pendant plus d'une décennie, ou nombre d'animaux ont pu prospérer dans des régions isolées indemnes d'humains ou très peu fréquentées à cause de l'insécurité. Ce qui a favorisé une répartition plus dense et plus large de l'espèce dans l'espace en concurrence avec d'autres espèces animales. Le territoire d'un lynx, peut s'étendre de 5 et 20 km² pour les mâles et 2à 10 km² pour les femelles..
Le serval est considéré en Afrique du Nord, au même titre que le caracal, comme une espèce en danger d'extinction et fait partie des animaux mammifères protégés par la loi en Algérie (Décret n° 83-505 du 20 août 1983 et arrêté du 17 janvier 1995).
Embranchement | Animal |
Phylum | Chordés |
Classe | Mammifères |
Ordre | Carnivore |
Famille | Felidae |
Genre | felis (Leptailurus) |
Espèce | serval |
Sous-espèce | constantina |
Une convention entre la direction de l'agriculture et l'université de Jijel, en vue de l'établissement d'une carte pédologique des sols cultivables de la wilaya de Jijel, a été signé le dimanche 26 novembre au siège de la chambre d'agriculture de Jijel.
L'étude des sols et leur quantification physico-chimique permettra, s'il est bien faite, de dresser des espaces agricoles propres pour chaque type d'agriculture et de plantations.
Vu la faiblesse des rendements en arboriculture surtout oléicole, l'une des principales ressources de la wilaya, avec des rendements tout à fait négligeable en période de bonne pluviométrie, ne dépassant pas les 15 quintaux par hectare d'olives, une approche scientifique et technique est nécessaire, tenant compte aussi bien des aspects écologiques et environnementaux typiques pour chaque localité. Elle servira également aux futurs travaux sylvicoles et autres reboisements.
L'oliveraie de la wilaya de Jijel occupe une surface de 13.000ha constituée de 20% de nouvelles plantations avec une production d'huile d'olive de 50.000 hectolitres/an. De type traditionnelle, cette culture a besoin de se moderniser à la faveur de plantations modernes utilisant les dernières techniques d'irrigations et de traitements agricoles pour minimiser l'incidence des sécheresses cycliques et autres sinistres dues aux facteurs climatiques, actuellement non maîtrisés.
La police de Tébessa a saisi, lors d'une perquisition chez des trafiquants, plus de 53 pièces de monnaie romaine ainsi qu'une statuette datant de la même époque, sans pour autant déterminer le lieu ou a été commis le vol de ces objets.
Malgré la redondance de ces vols et l'augmentation des trafics d'objets et biens culturels, on ne voit guère de réaction des pouvoirs publics, consacrant ainsi l'impunité vu la faiblesse des sanctions et la dérision des peines eu égard de la nature des pièces volées et de leur origine. D'ou la problématique du débat autour de l'absence d'un inventaire national des objets archéologiques, historiques et d'art, étayés par fiches individuelles ou sont décrits les pièces entreposés à travers tous le pays et consultables par les institutions compétentes et autres personnes intéressées...
> Décembre 2006Un grave accident écologique s'est produit à la périphérie d'Azzaba, dans la wilaya de Skikda, suite au déraillement d'un train transportant du carburant. Plus de 420000 litres d'hydrocarbures se sont déversés dans la nature engendrant une contamination des sols. Selon des responsables de Naftal, la moitié de la quantité de carburant a été récupéré, bien qu'il soit difficile de vérifier ce chiffre. S'il est certains qui disent que ce n'est pas énorme, et parlent de décontamination. Ce qui semble contradictoire. On ne dit point sur la façon de stocker ses produits issus de la décontamination. Un responsable de l'environnement local a précisé que: "les quantités de sable et de terre seront transportées vers d'autres sites avec les strict respect des normes environnementales". A moins que ça ne soit simplement qu'un transfert de pollution pour masquer les problèmes et apaiser les tensions, on ne voit pas du tout comment sera fait le processus de dépollution, bien que la culture environnementale est au point juvénile dans notre pays et personne n y trouvera à redire. Remarquons aussi l'absence d'expertise aussi bien institutionnelle qu'universitaire qui pourrait déjuger certains arguments. Ce qui est fort dommage pour la capitalisation du savoir écologique et perte de données locales pour la gestion future de ces incidents dangereux.