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Le journal de jijel-archeo |
JAN N° 10 Juin 2006 |
Depuis environ une dizaine d'ann�es o� plus, selon des observateurs, des tourterelles se sont install�es dans la ville de Jijel. Les premiers couples qu'on a pu observer pr�s de la poste et la place du plein air � Jijel sont probablement des tourterelles rieuses (Streptopelia risoria), forme domestiqu�e de tourterelle grise et rose d'Afrique ( Streptopelia roseogrisea ), de couleur cr�me de la taille du pigeon, avec qui on peut les confondre, poss�dant une collerette noire autour du cou . Tr�s semblable � la tourtrelle turque (Streptopelia decaocto), elle est cependant plus petite. Confort� par d'autres observations dans la r�gion de Kabylie � Azzefoun et cap Sigli, ceci d�note un changement de moeurs et une expansion de ces animaux en dehors de leur milieu traditionnel . Le m�me ph�nom�ne de colonisation aussi observ� chez le go�land leucoph�e (Larus michahellis) en m�diterran�e mais � moindre ampleur, semble toucher cette esp�ce d'oiseau qui rappelle l'envahissement de la tourterelle turque en Europe, venue d'Asie mineure, dans les ann�es 70-80.
L'esp�ce grise et rose vit � l'�tat naturel en Afrique sud-saharienne, de l'atlantique jusqu'� la mer rouge, et semble maintenant pr�sente dans toute l'Europe.
Syst�matique |
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Streptopelia risoria |
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Streptopelia roseogrisea |
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Classe | Oiseaux |
Ordre | Columbidae |
Famille | Columbiformes (Sundevall, 1857) |
Genre | Streptopelia |
Esp�ce | risoria & roseogrisea |
Suite � des travaux men�s � coup de bulldozer... pr�s du complexe Matar�s � Tipaza, il fut mis � jour de s�pultures sous tuiles, datant vraisemblablement de l'�poque charni�re du d�clin de l'empire romain et le tout d�but de la p�riode musulmane. Cette derni�re p�riode, dont on ne poss�de pour ainsi dire que peu d'�l�ments et de vestiges, aurait m�rit� plus de vigilances de la part des autorit�s intellectuelles et culturelles du pays. Dommage!
Apr�s le passage de l'engin, il ne restait que quelques amas de tombes sans le mobilier fun�raire qui les accompagnait. Et, seuls quelques squelettes humains furent retrouv�s sur place.
La n�cropole occidentale de Matar�s, pr�s du lieu de d�couverte, est connue par sa fameuse mosa�que "Pax et Concordia" fouill�e par Mounir Bouchenaki dont l'inscription inspira � Serge Lancel et Pierre Mandouze, le titre de leur ouvrage sur les «premiers chr�tiens en Alg�rie».
Le livre de Melle Sabah Ferdi, conservatrice du mus�e de Tipaza, est une synth�se de travaux de plusieurs ann�es de recherche concernant les mosa�ques trouv�es dans les maisons de Caesar�e (Cherchell).
Par del� le c�t� esth�tique non n�gligeable des images de mosa�ques, plusieurs descriptions les accompagnent, et essayent de nous faire revivre la vie priv�e des citoyens de l'antique Cherchell. Cela est d'autant palpitant que le mode de vie et les habitations de ces "romano-africains" exultaient le faste qui se manifestait dans la beaut� de leurs demeures, richement d�cor�es et agr�mente�s de superbes mosa�ques. Ce que l'auteur nous l'explique � travers le concept de "mosa�que suggestive d'une culture".
Une autre facette de ces d�corations, d�couvertes dans certaines demeures, sugg�rent "la mosa�que expressive d'une nature", qui reprend la th�matique puis�e des travaux de champ ainsi que les motifs naturels et floraux de la r�gion, aussi diversifi�s que beaux.
Mosa�ques Romano-Africaines |
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