jijel-archeo |
Jijel-éco, En vert et contre tous |
Plante monoïque d'environ 25 cm de hauteur. Axes de diamètre moyen (env. 500µ). Cortication diplostique, aulacanthé ou isostique, parfois irrégulière.
Acicules solitaires, parfois papilliformes, mais de longueur variable, plus ou moins obtuses, appliquées ou étalées.
Stipulodes des deux séries bien développés, obtus.
Verticilles de 7-9 phylloides incurvés, étalés ou redressés, 6-8 segments dont les 2-3 distaux sont acortiqués.
Cellules bractées ordinairement : 5, les postérieures, les autres variables, les antérieures dépassent fréquemment l'oogone.
Gamétanges mâles et femelles sur les mêmes sujets.
Oogones de 500-800 µ de longueur (sans la coronule) sur 350-475 µ de largeur, ellipsoïde, avec 14-16 circonvolutions. Coronule de forme et taille variable, de 75-125 µ de hauteur sur 200-325 µ de largeur, plus ou moins étalée.
Oospore de 425-675µ de longueur sur 225-400 µ de largeur, avec 12-15 crêtes spiralées fines. Membrane externe foncé à noir, plus ou moins granulée-ponctuée.
Anthéridie de 325-500µ de diamètre.
Chara vulgaris est une plante des milieux alcalins (concentration de CaO : 55 à 200 mg par litre) ou alcalino-saumâtre (lagunes littorales, bordures des lacs salés). Les pH occupent ordinairement la gamme de 7 à 8,5.
Plante cosmopolite, tout en restant liée,
régionalement, aux aires offrant des milieux alcalins et
alcalino-saumâtres.
Algérie: lac de Beni-Belaid et retenue collinaire d'El-Aouana à Jijel
(F. Mebrouk, inédit), Tassili n'Ajjer (leg. Faurel).
Plante monoïque, de hauteur variable (10-60cm), souvent incrustée (milieux alcalins). Axes longs ou plus longs que les phylloides, parfois pourvus de bulbilles aux noeuds inférieurs. Cortication régulière, triplostique-isostique.
Aciculespeu apparentes, rudimentaires, sauf parfois sur les plus jeunes entre-noeuds.
Verticilles à 7-9 phylloides, avec à leur base des stipulodes peu différenciées à rudimentaires. Phylloides plus ou moins incurvés, à environs 8-10 segments, les 1-3 distaux acortiqués.
Cellules bractées: 4-6, unilatérales, ordinairement plus courtes que l'oogone, les postérieures petites et souvent inapparentes.
Gamétanges mâles et femelles réunis sur les mêmes sujets, conjoints aux 3-4 (- (5) noeuds inférieurs des phylloides.
Oogones de 800-950 µ (coronule exclue) de longueur, sur 500-675 µ de largeur, à 14-17 circonvolutions. Coronule de 175-250 µ de hauteur sur 200-375 µ de largeur, à cellules conniventes ou légèrement étalée.
Oospore ellipsoïdes, de 550-750 µ de longueur, sur 350-450 µ de largeur, à 12-15 crêtes spiralées faibles et prolongée en cage. Membrane externe épaisse, assez opaque, semi-rigide, très foncée noirâtre, lisse à finement ponctuée.
Anthéridie environ 500 µ de diamètre.
C. globularis est présente dans les eaux stagnantes des mares, étangs, lacs, eaux faiblement courantes. Elle vit aussi bien sur les bordures de faible profondeur, que dans les eaux profondes des lacs (jusqu'à 10 m). L'eurythermie permet une gamme très large de température. La croissance peut débuter à faibles température. La tolérance pour les faibles luminosités est caractéristique. Les biotopes faiblement acides ou alcalins sont favorables (gammes des pH : 6,5 à 8).
Globularis possède une répartition sensiblement cosmopolite. Il est connu entre le 70° lat. Nord et le 50° lat. Sud, avec des inégalités de distribution, même dans les territoires assez bien explorés (Sud de l'Europe).
Algérie: Reghaia, lac de la Mouzaia (Trabut in Feldman, 1946) ; Sahara : mares permanentes. Tefedest, oued Aètes à 1200 m(R. Maire), mares des gorges d'Arak (Mme L. Gauthier), lac de Beni-Belaid et retenue colinaire d'El-Aouana à Jijel (F. Mebrouk, inédit).
Lexique |
Chara (stoneworts) Nom scientifique de plantes aquatiques, appartenant à un groupe de végétaux, les Charophycées, dont le thalle se calcifie au cours de son développement. |