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JAN N° 35 Septembre 2012 |
Parc de Kissir >
Vol d'une hyène au Parc zoologique de Jijel
Des individus se sont introduits en cette fin de semaine au parc zoologique de Kissir pour s'emparer d'une hyène et en tuer une autre. Le vol a été découvert par le directeur du parc qui en a informé les gendarmes. L'hyène est une espèce protégée de surcroît lorsque celle-ci se trouve à l'intérieur d'un parc animalier censé les défendre, d'où le manquement au travail de vigilance et de suivi. Cependant certains éléments de l'enquête n'écartent pas la piste du vol à des fins de sorcellerie. En effet la cervelle de ces pauvres animaux est semble-t-il utilisée à dessein. Affaire à suivre.
> septembre 2012Algérie-News
Inventaire archéologique >
Une carte archéologique digitale pour la région de l'Est algérien
Au cours des journées d'études sur les fouilles dans l'Est du pays, organisées à l'initiative du musée national Cirta les 17 et 18 juin 2012, l'on a présenté les résultats préliminaires de la carte archéologique digitale de l'Est algérien.Fruit de la coopération entre le Centre national de recherches en archéologie (CNRA) et le laboratoire de recherches archéologiques de l'université de Trento, en Italie, cet outil de gestion scientifique, utilisant le système (SIG),
permettra «le recensement, de façon raisonnée, de tous les témoignages du passé, qu'ils soient archéologiques, architecturaux ou historiques, découverts au cours des différentes prospections et fouilles» .
Pour rappel, les fouilles menées par l'équipe algéro-italienne dans les villes d'El Tarf et Souk Ahras avec de "nouvelles techniques", ont démontré l'existence de 383 sites archéologiques. Avec la même approche, plusieurs autres pièces archéologiques ont été découvertes récemment à Tachouda, dans la daïra de Bir El Arch à Sétif. À Guelma, les archéologues ont procédé à la restauration et l'aménagement de l'ancienne piscine romaine, de Hammam Bradaâ, dans la commune d'Héliopolis.
Selon la directrice du musée national Cirta, Keltoum Kitouni Dahou, questionné en aparté du séminaire, « le but est la création d'une banque de données réactualisées pour tout le pays » . Pour l'instant, « on essaye de coordonner les efforts de tous et notre mission finalement est de rassembler les travaux archéologiques réalisés dans les quatre coins du pays par l'ensemble de la corporation des archéologues et des universitaires avec l'appui du centre national de recherches en archéologie (CNRA) ».
Une attention particulière a été soulevée par les intervenants concernant l'importance des sites archéologiques se trouvant dans certaines régions des Aurès, lesquels n'ont jamais bénéficié d'une prospection, à l'exemple des zones d'Ichoukane, Sefiane et Chemora. Ils ont également insisté sur la nécessité d'élaborer des études avec classifications scientifiques approfondies de la monnaie romaine conservée dans les musées et dont la recherche algérienne ignore.
Dernièrement une mosaïque a été découverte dans une maison à El Khroub au sud de Constantine et des tombeaux à Aïn Smara et Ali Mendjeli vraisemblablement romains. Des inscriptions romaines et des vestiges datant de l'époque romaine ont été auparavant découverts au sous-sol du palais Ahmed Bey.
> juin 2012Prise en charge du patrimoine archéologique >
Un centre arabe d'archéologie à Tipasa
Soumis par l'Algérie lors de la 17e Conférence arabe sur le patrimoine archéologique et civilisationel tenue à Nouakchott, la réalisation d'un centre arabe d'archéologie à Tipasa, à 60 km à l'ouest d'Alger, a été approuvée par l'ensemble des pays arabes réunis à cette occasion.Ce centre scientifique et culturel aura, selon ces concepteurs, pour vocation de « promouvoir l'archéologie arabe et de favoriser le dialogue interculturel du monde arabe sur des bases scientifiques ». 
Il permettra également de capitaliser en Algérie et de diffuser le savoir-faire et les techniques les plus actuelles de l'archéologie dans le monde. Le bâtiment aux multiples fonctions sera composé de plusieurs infrastructures dont un musée arabe d'archéologie et d'arts rupestres, un institut arabe d'archéologie et des études sahariennes et un laboratoire arabe de préservation des biens culturels.
Selon un responsable de l'ARPC (Agence nationale de gestion des réalisations des grands projets de la culture) en charge du projet, la conception de ce centre, qui occupera une surface de 41 000 m2, sera inspirée des trames que l'on pratique lors des fouilles archéologiques, de même que de la « Tinda » propre au Sahara algérien. Ces différentes structures seront articulées autour d'un espace pivot faisant référence à la culture arabe en général et à l'architecture Nord-Africaine en particulier.
Les travaux pour la construction de ce centre ont débuté au mois de juillet après signature du contrat et la désignation du maître d'ouvrage, la société algérienne de construction Travocovia.
> juillet 2012Trafic d'antiquités >
Plus de 200 pièces archéologiques récupérées à Guelma
C'est suite à une information parvenue à la gendarmerie nationale de Medj Sfa faisant état de l'existence d'une bande organisée dans le trafic de pièces archéologiques, qu'une filière internationale, non encore identifiée, basée principalement à Annaba, fut reconnue.
Trois membres du réseau ont été déjà pris en flagrant délit lors d'un barrage dressé dans la commune de Medj Sfa, wilaya de Guelma. Les trafiquants étaient au bord d'une voiture et empruntaient la RN 16 reliant Souk Ahras à Annaba.
Lors de la fouille du véhicule, furent découvertes 14 pièces archéologiques diverses et 4 statuettes en bronze.
La suite de l'enquête a encore permis l'arrestation de trois autres membres au centre ville de Souk Ahras en possession de 219 statuettes.
Les investigations se poursuivent pour démanteler l'ensemble du réseau international qui s'acharne à dilapider les trésors archéologiques de l'Est Algérien.
> août 2012Protection du patrimoine historique & archéologique >
Algérie : Plaidoyer pour un ministère des antiquités
Il n y a pas un jour ou l'on ne lit pas dans un journal algérien l'arrestation de trafiquants d'antiquités ou d'une découverte archéologique fortuite. Primo, ces multiplications aux atteintes au patrimoine culturel et historique de l'Algérie Plurielle ; secundo, ceci démontre en même temps la richesse encore enfouie dans nos sols anciens et la faiblesse de la législation algérienne en matière de réprimande. Nos lois ne sont pas dissuasives ; vaines, elles ne peuvent qu'être révisées. Tout une réflexion doit être nouvellement posée pour changer de méthodes et « mettre fin » au trafic et à la vente illégale d'antiquités. Pour plus d'efficacité, ne doit-on pas songer à créer pour la première fois en Algérie un ministère des antiquités, un grand crédit à notre histoire plurimillénaire largement immergée et otage d'une psychologie sournoise. Dans cette vision, une direction des antiquités sera créée au niveau de chaque wilaya. Non seulement, son champ d'action sera dissocié de celui de la culture, elle s'en trouvera allégée des désagréments et pertes de temps engendrés par le foisonnement des autres activités (folklore, musique, beaux-arts, etc...). Elle sera totalement investie dans l'histoire et l'archéologie de la région, tâche en elle même grande, nécessitant sans doute plus de fonds, mais finalement extraordinairement passionnante. > Karim Hadji, jijel-archeo-2012| Wilaya | Magnitude | Date | Heure | Épicentre | Observation |
|---|---|---|---|---|---|
| Chlef | 3.8 | 15/07/2012 | 03:05 | 20 Km S-E de Boukadir | / |
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