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JAN N°28 décembre 2010 |
Une étude sera lancée pour l'aménagement et la réhabilitation de la zone humide d'El Kennar Nouchfi, connue sous l'appellation de Ghedir Beni Hamza, et qui s'étend sur une superficie de 36 ha. Cette décision a été prise, mercredi dernier, par le wali lors de sa visite dans la commune d'El Kennar. Toutefois, il faut noter qu'en raison de plusieurs facteurs liés notamment à la pollution, le site de Ghedir Béni Hamza qui recèle une réelle richesse en biodiversité est sérieusement menacé. L'idée de réaliser un passage sur le marais pour faciliter la circulation entre le chef-lieu de commune et la localité de Faza pourrait causer des dégâts à cette fragile zone humide. Certes, on croit ainsi faciliter la communication entre les deux agglomérations, en les rapprochant, mais les implications pourraient être désastreuses pour cette zone qui a d'ailleurs failli être drainée il y a une vingtaine d'années. On rappellera que cette zone est fréquentée régulièrement en saison automnale et même hivernale par plusieurs espèces d'oiseaux migrateurs qui arrivent généralement d'Europe. On retiendra particulièrement les canards Fuligule Nyroca. Le marais est aussi caractérisé par une exceptionnelle prolifération de nénuphars blancs. Il est ainsi grandement espéré que toute action au niveau de cette zone soit doublement pensée.
Fodil S.Le contrat conclu entre l’Asal ( Agence spatiale Algérienne ) et le groupe Astrium, prévoyait la conception et le développement de deux satellites identiques dans la série Alsat-2. Le deuxième sera construit entièrement par l’Asal qui se chargera de l’intégration d’ALSAT-2B, à Bir el Djir près d’Oran. Le programme comprend également la mise en œuvre de deux segments sol de contrôle et d’un terminal image permettant la programmation et l’exploitation des satellites depuis le territoire algérien, ainsi qu’un programme de transfert de savoir faire et de support à la maîtrise d’œuvre suivi par une trentaine d’ingénieurs algériens à Toulouse.
Le premier segment sol de contrôle et le terminal image ont été installés à Ouargla pour être opérationnels dès le lancement d’ALSAT-2A. L’ASAL, responsable du programme et du lancement, assurera l’exploitation en orbite des satellites ALSAT-2. Astrium assure les opérations de mise à poste depuis un centre de contrôle installé au site de Toulouse. Ce programme prévoit également la réalisation de deux segments sol et d’un terminal image pour l’exploitation et le pilotage des satellites depuis le territoire algérien.
ALSAT-2 est le premier satellite d’observation de la Terre de la famille AstroSat100. Il intègre la plate-forme Myriade et la nouvelle génération d’instruments optiques NAOMI développées par Astrium en coopération avec le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). Il dispose d’une charge utile de dernière génération capable de fournir des images de 2,5 m de résolution en mode panchromatique et de 10 m de résolution sur chacune des 4 bandes couleur du mode multispectral. ALSAT-2 permettra à l’Algérie d’obtenir des images de très haute qualité qui seront utilisées dans une large gamme d’applications : cartographie, gestion des ressources agricoles, hydriques, forestières, minières et pétrolières, lutte antiacridienne, gestion des catastrophes naturelles, aménagement du territoire.
En ce qui concerne l'archéologie algérienne, il serait tout à fait heureux, d'utiliser le satellite algérien pour établir un inventaire complet de tous les sites antiques en images à très haute résolution. Non seulement ceci permettra de reconnaitre quelques structures cachées, comme l'a déjà démontré la photographie aérienne, mais aussi contribuera à visualiser leur évolution futur dans le contexte urbanistique très compliqué de notre pays. Plusieurs sites importants sont d'ores et déjà cernés par le cancer de l'habitat. D'ou le danger qui va s'exercer sur ce patrimoine national qu'engendrera la pression anthropomorphique inévitable, dans ces cas là, et dont on connait des exemples pour certains.
Vue aérienne du site de Chobae à Ziama.Un inventaire photographique initié par le ministère de la culture, en collaboration avec d'autres structures universitaires ( Départements d'archéologie, d'architecture, de travaux publics, etc...), aura un impact non négligeable sur le paysage historique de notre pays et un atout incommesurable pour l'archéologie scientifique algérienne naissante. Imaginez lorsque l'on débutera à confronter ces nouvelles données, avec celles de l'Atlas Archéologique de Stéphane Gsell, et celui en préparation actuellement dans l'Est algérien par M Devos, en partenariat avec des universités algériennes et italiennes.
Synthèse Karim H. for jijel-archeo 2010Un groupe de pilleurs de vestiges anciens est tombé dans une souricière tendue par une section de la gendarmerie, sur l'axe reliant Mdjaz-Esfa à Bouchegouf, après que celui-ci eut s'emparer d'un lot de 77 objets archéologiques de tout genre. Dans le lot récupéré sur place, on y découvre 66 pièces de monnaie, dont 24 datent de la période islamique et les autres celle romaine. Il y avait également trois poteries classiques ainsi qu'un pot de céramique noire en forme de tête de femme.
Une fouille minutieuse a permis de récupérer sept statues de taille moyenne, des statuettes en bronze ainsi que des objets divers (lampe, effigie, chariot,...).
Dans la soirée du 31 octobre au 1er novembre sur l'une des routes de la région de Medjaz Esseffa, les éléments de la gendarmerie nationale ont interpellé un groupe composé de trois trafiquants pris en situation de flagrant délit de transport d'objets archéologiques protégés.
Il a été ainsi saisi un lot de 171 pièces archéologiques, comprenant des stèles datant de l'époque romaine, des pièces de monnaie remontant à la même époque ainsi qu'à l'ère de la dynastie des Abbassides, et des statuettes.
Faut-il préciser que le pillage des pièces archéologiques classées patrimoine national ou universel est puni par la réglementation algérienne. Ce genre de trafic illicite expose son auteur à des peines de prison ferme ainsi qu'à de fortes amendes, tel que prévu dans la loi 98/04 relative à la protection du patrimoine.
> Novembre 2010Un trafiquant d'oeuvres antiques a été arrêté par la section de recherche de la gendarmerie nationale de la wilaya de Tébessa, avec en sa possession caché dans un sac en plastique, un candélabre à neuf branches, une tête de pharaon ainsi qu'une pièce triangulaire comportant les effigies de deux visages. Ces objets fait dans du métal jaune, s'ajoutent aux nombreuses antiquités qui prennent la voie des frontières, surtout ces dernières années, ou le nombre de prise augmente de plus en plus.
Rien que le 20 septembre dernier, on a retrouvé chez trois personnes arrêtées un crucifix de couleur jaune, probablement en cuivre aussi.
> Octobre 2010Un groupe de quatre pilleurs de vestiges anciens ont été pris par la brigade de gendarmerie durant la nuit, alors qu'ils effectuaient des fouilles sauvages dans la localité du Ksar du douar Ouled Boudjemaa, dans la commune de Boumia dans la wilaya de Batna. Ils ont été localisés grâce à des citoyens de la région qui ont avertis le maire de la présence de personnes douteuses à bord d'un véhicule "R4" sillonnant les terrains archéologiques non gardés. Celui-ci a directement mis à l'oreille le groupe de gendarmerie de sa commune qui a tendu une sourricière à ces individus pour les prendre en flagrant délit et les écrouer.
> Novembre 2010Quatre personnes ont été arrêtées à Chéria dans la wilaya de Tébessa, en possession d'une statuette en bronze datant de l'époque romaine, dissimulée à l'intérieur d'une voiture.
> Septembre 2010Wilaya | Magnitude | Date | Heure | Épicentre | Observation |
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Tipasa | 4.2 | 03/10/10 | 00h 02 | Tipasa | / |