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Journal-archeonat N° 26, Juin 2010

Bloc-Notes
Deux sites proposés à la classification à Tébessa

Deux sites préhistoriques très important, celui de oued Djebana, à Bir el Ater, connu pour avoir abrité la civilation atérienne, et celui de la corne d'Edhalaâ, à El Ma Labiod, reconnu pour ces gravures rupestres, ont été retenus pour être proposés à la classification en tant que patrimoine national...

Les derniers effectuées dans cette wilaya date de l'année 2007, avec l'inscription de l'huilerie romaine de Berzguène, à Oum Ali, et le cimetière d'El Bonikia au chef-lieu de wilaya.

Janvier 2010
Recensement des orchidées au parc national du Djurdjura

Depuis le printemps dernier, des botanistes du parc du Djurdjura, ont débuté un inventaire des orchidées inféodées au site naturel en question.  Des notices scientifiques sous formes de fiches commencent à être dressées pour le bonheur «des scientifiques, mais aussi des artistes et des amoureux de la nature». Selon ces initiateurs, «dans le djurdjura, ces plantes poussent généralement dans des endroits ouverts ou faiblement boisés comme les pelouses écorchées et les replats rupestres». Où elles se déclinent en divers types et formes différentes. 
Espérant tout de même que cet inventaire fera l'objet d'une publication.

> Mai 2010
Trois sites classés patrimoine national à Sétif

Les trois nouveaux sites sont les suivants: le mausolée dit de Scipion l'Africain, sur les hauteur de la ville de Sétif, le bain romain communément appelé château de Barral dans le jardin Reffoufi et dont la découverte remonte à 1876, et enfin le dernier site qui concerne la ville antique de Mons, situé à Henchir el Ksar...

Avril 2010
La WWF finance un projet de renforcement de la gestion au parc d'El Kala

Le fonds augmenté également par le ministère français des affaires étrangères et celui de la province de la Catalogne, a servi à l'organisation d'ateleirs pour quatre associations locales, le lancement de quatre études, et la dotation de la maison des associations au niveau de l'ancien écomusée sur le lac Tonga....

Ce projet tend à promouvoir la participation effective de la communauté proche deu parc d'El Kala

Mai 2010
Des inscriptions libyques et historiques retaurées au musée Zabana d'Oran

Initiée en partenariat avec l'association espagnole Restaurateurs sans frontières (A-RSF), une formation s'est déroulée au musée d'Oran Ahmed Zabana, au profit de vingt restaurateurs, provenant en majorité de l'école régionale des Beaux-arts. Plusieurs inscriptions libyques datant entre le Xe et le IIIe siècles av. J.-C., ainsi qu'une plaque commémorative de l'inauguration de la mosquée du Pacha (1796), ont été restaurées...

Janvier 2010



Brèves

Archéologie

Aïn Defla
Découverte d'objets dans une nécropole romaine

Plusieurs objets archéologiques ont été trouvés au niveau du quartier Souamaâ, à Khemis Miliana, dans la wilaya de Aïn Defla, lors de l'ouverture d'un chantier de construction. Des débris de poteries ainsi que des pierres tombales sugéreraient que l'on est en présence d'une nécropole romaine. Toutes ces pièces auraient été versées à la mairie de Khemis Miliana. Souhaitant qu'elles seront bien gardées....

> Mai 2010

Histoire

Sétif
Un charnier découvert à El Eulma

Sept squelettes humains ont été mis à jour dans une fosse commune à la cité de Boukhabla à El Eulma, par un ouvrier d'une entreprise chargée du branchement du ganz naturel. Selon des témoins, des anciens maquisards, ce charnier daterait de l'ère coloniale, en appui la présence près du site d'une ancienne caserne française qui aurait servi de lieu de détention et même de tortures et d'exécutions sommaires. Une équipe médico-légale a été deépêchée sur les lieux à des fins d'enquête.

> Avril 2010

Archéologie

Alger
Notes à propos du site découvert à la place des Martyrs

Selon le diagnostic archéologique effectué à la place des Martyrs d'Alger, par les experts du centre national de recherche en archéologie, il a permis de préciser que la première occupation de ce secteur remonte à la période augustéenne, qui correspond au règne de Juba II sur la Maurétanie. Et qu'ensuite au IIe siècle, la ville d'Icosium connu une extension et des constructions furent édifiées dans ce vallon. L'occupation urbaine se maintient jusqu'à la fin du Ve siècle et, par la suite, une nécropole, qu'il n'est pas encore possible de dater précisément, sera construite sur les ruines du quartier.....

> Mai 2010


Le journal de jijel-archeo

JAN N° 26 Juin 2010

Jijel-News

Événement archéologique >

Deux gros blocs taillés découverts au Sud d'El Ksar près du grand phare

Bloc taillé

C'est en pratiquant une randonnée du côté d'el Ksar, près du village du grand phare, 10 km à l'ouest de Jijel, que j'ai découvert deux grandes pierres taillées, indiquant sans doute l'existence de vestiges. Elles ont été déterrées puis jeter pêle mêle, par les ouvriers d'une entreprise de travaux publices, en charge de l'adduction d'eau de la station de traitement des eaux de Kissir vers le centre de distribution à Jijel. Quelques débris de poteries rouges jonchent également le sol.

Bloc taillé

Après avoir pris les mesures de ces deux blocs en grès, que je n'ai pas pu retourner tout seul, j'ai fait une petite exploration aux alentours, espèrant peut être aperçevoir d'autres indices. Mais cela a été vain. Le niveau des vestiges devrait être à plus d'un mètre de profondeur et seules des fouilles peuvent en exhumer leurs antiquités.

Pour rappel, cette nouvelle trouvaille confirme l'importance du site archéologique romain d'El Ksar, dont ne subsiste pour le moment que les ruines connues qui surplombent l'école du village. Les vestiges sans doute d'un poste militaire y sont présents, et pourrait même être l'emplacement d'un ancien phare antique, vu sa position stratégique haute et regardant la mer. Les bateaux antiques venant de Saldae à Igilgili, pourraient s'aider par son signal en leur indiquant une position proche de la ville d'arrivée.

Karim Hadji pour jijel-archeo 2010


Biodiversité >

Deux espèces animales non répertoriées enrichissent la faune du parc national de Taza

Le rocher de Tafalkout

De nouvelles espèces marines non encore répertoriées ont été remarquées dans la zone marine protégée, qui s'étend du cap (Ras) Afia jusqu'à l'îlot de Tafelkout au large d' El Aouana, et qui dépend  du parc national de Taza situé dans la wilaya de Jijel. Ce sont pour les deux plus importantes, la patelle géante (Patella ferruginea) et le corail orange ( Astroïdes calycularis).


Une vue partielle sur l'aire maritime protégée de Taza;
au large le rocher de Tafalkout limite ouest de la zone.

Selon le professeur Alfonso Ramos Esplà, responsable de l'atelier de formation sur la biodiversité marine, qui s'est déroulé le 11 avril dernier au centre de formation des forestiers de Kissir, et organisé par le parc national de Taza et le WWF (fonds mondial pour la natures, «ces deux espèces sont protégées par la convention de Barcelone pour l'environnement». Précisant que cet atelier qui entre dans le cadre du projet pilote MedPan Sud pour le développement du réseau des aires marines protégées (A.M.P.) en Méditerrannée, sera une «introduction à la biodiversité marine de la Méditerrannée en général et à la méthodologie d'étude de la faune rocheuse».

Ce cycle de formation a concerné 324 personnes, issues pour la plupart des parcs nationaux avec facade maritime, de taza, Gouraya et El Kala, des universitaires et étudiants d'Alger et de Jijel, ainsi que des gestionnaires des sectuers de la pêche et de l'environnement. Ou l'on a insisté sur la notion du triangle « fermé», à savoir; la recherche, la formation et la gestion.

Patelle de Méditerrannée

Tout en précisant que la création d'une A.M.P., devrait obéir à une limite de 50m de prondeur préconisée, le formateur a en outre constaté qu'au cours de ses sorties en mer, « une faune variée au niveau de la zone d'étude avec un bilan marin satisfaisant, exempt de pollution avec des bancs d'algues et de posidonies très denses».

Patelle de Méditerrannée

La posidonie est un bon indicateur d'abscence de pollution, bien que celle-ci fait face actuellement à de sournoises et prémices menaces  que l'on feint d'ignorer et que l'on évacue rapidement.

Posidonies Remarquez le bleu foncé de l'eau indiquant l'herbier de posidonies

Estimez maintenant la vitesse avec laquelle on est est entrain de remodeler la côte jijelienne. Le bétonnage touche d'année en année nos rivages. Construction de port sans tenir compte des facteurs environnementaux (port d'El Aouana, épis au niveau de la plage de jijel,etc,..), le foisonnement des décharges durant l'été, le déversement des eaux usées à la mer, la multitude des barrages côtiers sur une courte surface régionale, à peine une centaine de kilomètres d'est en ouest,  qui freinent l'arrivée des limons et des eaux douces nécessaires au phytoplancton et au zooplancton (Erraguene, Boussiaba, Béni Haroun, Kissir, El Agrem, futur Tabelout, futur Dar el Oued,..). Goelands nicheursD'ou à penser à trouver rapidement ou à créer un « équilibre entre le tourisme, le développement et  la délicate préservation de la nature».

Goélands nichant sur la falaise
 

Herbiers de posidoniesHerbier de posidonies à l'île Afia (Andreu)
 
Karim Hadji pour jijel-archeo 2010 Photos. Karim Hadji © jijel-archeo. 2010


Patrimoine archéologique >

Le palais du bey à Constantine réouvert au public

Palais du Bey Cne

Après des travaux de restauration qui ont duré plus de 25 ans, le palais Ahmed Bey est enfin livré au public constantinois. Cette merveille d'architecture a, comme on le sait, fermé ses portes en 1985. Selon les responsables du projet, «le palais est actuellement restauré à 80%, il ne reste que les délicates polychromies (les peintures murales), dont la réalisation est au stade du pourparler».

Le palais a été achevé en 1935 après un début de construction en 1826. Il n'aura servi qu'à un seul bey, le dernier des beys, Hadj Ahmed, de 1836 à 1837. À la prise de Constantine, il fut le siège de l'état-major de l'armée française où il subit plusieurs dégradations sur les parements d'origine. Les archives et les manuscrits qui s'y trouvaient furent également pris par les autorités coloniales et chaque soldat « voulait avoir son Coran» , allusion faite au livre en arabe. 

En 1935, un siècle après, l'édifice fut classé monument historique. 




Évènement archéologique >

Découvertes archéologiques à fort Alcazar d'Oran

C’est au cours d’une opération de désherbage et de nettoyage d’une légère surélévation rocheuse à proximité du fort «Rosalcazar», pas loin du lieu-dit Chateauneuf à Sidi Lehouari à Oran, qu’il a été mis à jour de deux chambres en communication et creusées dans du calcaire. Il s'agirait probablement de tunnels utilisés par les Espagnols et les Ottomans comme réseau souterrain, lui même formé, selon certains documents historiques de cinq conduits reliant différents forts et bastions de la capitale de l'ouest (Casbah d'Oran, Sidi el Houari, fort San pedro). Un enduit de chaux ainsi qu’un badigeon de terre ocre recouvrent les parois des deux chambres découvertes  avec peu d’aménagement à l’intérieur.

Plusieurs objets furent retrouvés au cours du nettoyage, essentiellement de la céramique consistant en deux pipes et six tessons d’ustensile de cuisine. Les investigations qui suivirent permirent la découverte d’une poudrière et d’une batterie d’artillerie à proximité du palais du Bey.

Selon M. Mohamed Benmeddour, responsable de la communication de l’ONGEBC : « Sur la façade dégagée apparaissent une porte et une fenêtre construites dans des murs épais en terre qui viennent en même temps fermer l’espace de l’abri sous roche déjà creusé. Dans la première chambre, il y a un poteau qui consolide le plafond et une porte d’accès à la deuxième chambre, au fond de laquelle se trouve une niche bâtie avec le mortier du badigeon ». Et il poursuit, « Au sommet du rocher, à une trentaine de mètres au sud de la façade dégagée, se trouve une ouverture cylindrique verticale d’environ 50 centimètres de diamètre, qui semble être une bouche d’aération et indiquer la présence d’autres chambres.». D’où la nécessité, indique-t-on, «d’une prospection autour du périmètre du site pour la localisation d’éventuelles ouvertures et prévoir une opération de sondage archéologique ».

Malheureusement, on ne monte jamais d'expositions itinérantes à travers le pays pour montrer ces découvertes importantes, même pour les extraordinaires d'entre-elles. L'ère des émotions s'est peut être dissipée.

> Mars 2010


Sismologie >

Seïsmes en Algérie de (Avril à Juin 2010)
Wilaya Magnitude Date Heure Épicentre Observation
Mascara 3.0 05/04/10 12h 21 04 km S-E Hacine /
Batna 4.2 11/04/10 10h 57 19 km Sud de Seriana /
Souk Ahras 3.1 13/04/10 01h 55 18 km N-O de Souk Ahras /
Aïn Defla 3.9 18/04/10 11h 15 02 km N-E d'El Attaf /
El Bayadh 4.2 28/04/10 22h 49 28 km N-E d'El Bayadh /
Chlef 3.1 08/05/10 16h 47 07 km N-O de Béni Haoua /
Tébessa 3.3 10/05/10 22h 46 28 km N-O de Ferkane /
M'sila 5.2 14/05/10 13h 29 07 km N-O de Béni Ilmane /
Tipasa 3.8 20/05/10 14h 01 12 km Est de Koléa /
Béjaïa 3.1 23/05/10 17h 29 16 km S-E de Seddouk Répliques
Alger 3.9 04/06/10 13h 10 10 km N-E Aïn Benian /
Béjaïa 3.9 06/06/10 13h 09 07 km N-O Kherrata /
Mascara 3.7 07/06/10 22h 25 15 km S-O Hacine /
Batna 3.7 08/06/10 08h 26 10 km N-E Aïn Touta /
Relizane 3.2 13/06/10 23h 40 13 km N-E Relizane /
Sétif 3.1 14/06/10 02h 000 10 km N-E Tighenif /



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