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Jijel, les évasions |
Rien qu’une bonne promenade pour débuter le mois de juin, le jeudi d’avant la journée de l’environnement, non pas pour commémorer cette date, mais beaucoup plus pour s’évader et marcher en pleine nature le temps d’un week-end algérien. J’avais envie de scruter la nature avant le début des grandes chaleurs avant que la végétation ne durcisse et que la verdure ne change de ton. D’autant que cette année 2009, on a eu droit à une pluviométrie exceptionnelle augurant une bonne productivité de la biomasse. Cela se remarque par les nombre d’oiseaux subitement élevé (moineaux, tourterelles et goélands en ville) et les nuées de papillons qui envahissent régulièrement les villes en ce printemps explosifs de vie, tout le monde l’a déjà peut être constaté. En campagne, on ne possède malheureusement pas de statistiques. J’ai décidé alors de faire une virée à Mezghitane, pour voir ce qu'il en est et profiter également de la nature, en empruntant le sentier qui débute au tournant d’El Araïche, à l’ouest de Jijel, et qui finit près de la carrière quelques kilomètres plus loin.
Le mont Mezghitane se dresse fièrement à l'ouest de Jijel-ville. Il la protège. Sans doute, oui, des vents de l'ouest, particulièrement acerbes en hiver. Sa physionomie typique est pareille à un embout renversé.« Le mont des genêts », cher à l'écrivain Mourad Bourboune plonge directement vers la mer qu'il égratigne formant un pseudo-promontoire. En hauteur, il gratifie la vue d’un tableau agréable.
Je descends du bus près du bureau de poste cubique
de Ouled Bounar et me dirige vers Akellal. Je traverse la
route à double voie et remonte le chemin au dessus
des villas, en face de
l'hôtel Bouhanche. Le panorama est agréable,
ne fussent les bâtiments que l’on
entremêle sur ce que nos urbanistes ont
dénommés, ah ! la trouvaille : « Le
plateau de Mezghitane ». Où il est ce plateau ? Je
ne l’ai pas trouvé. Depuis quand une pente
est
redevenue un plat ? Et puis du point de vue architectural,
c’est
nul. Du copié collé
délocalisé. Le contraste est éloquent,
en face d’un maquis exceptionnellement verdoyant une grande
cité est érigée sans aucune harmonie
avec le relief. "L'harmonie a
vite
décampé quelques années
après l'indépendance".Des
édifices poussent et repoussent la
végétation. Un si bel endroit
mériterait mieux. Un lotissement en escalier, avec des
villas à la manière d’Alger ancien ou
celles de la côte d’Azur serait plus judicieux pour
la ville et son avenir. Sans poser la sempiternelle question de qui va
en profiter ? Que faire ?
Disons adieu à Akellal et
à Sid Ahmed.
Tiens, en parlant d'Akellal, malgré les tonnes de ciment,
son
mausolée ne possède toujours pas de couverture.
Faudrait-il avoir peur un jour de sa malédiction ou de la
furie des
vents d’ouest dès fois acharnés ?
L’avenir nous le rassurera. Il
n’y a pas de plus patient.
Bon, dépassons les murs…Continuons notre chemin.
Saluons l'authentique nature.
La piste anciennement en pierre est maintenant
complètement remblayée. Je me demande
d’ailleurs dans quel but les services de forêt
l’ont-ils aménagé, alors que le
piémont nord de Mezghitane est voué à
l’urbanisation. Celui du sud est dès lors
entamé avec le contournement de la ville qui
démarre de Kissir. On aurait du utiliser cet argent
à autre chose.
Je m'arrête là, la discussion peut prendre des
années; les déliquescences et le laisser-aller
sont
devenus des sports nationaux. Je prends
quelques photos et je m’empresse de sortir de la brique. La
vraie ballade débute.
D’en haut le joli village balnéaire de Ouled Bounar s’étale sur la petite plaine étriquée enserrée entre les deux bras de montagne. Le temps est agréable, une brise rafraîchit l’air. Il est dix heures. Ca s’annonce agréablement bien. Un très beau papillon traverse le chemin en voltiges mathématiques. Erratiques ou Fractales. Ce libre papillon me défie. Malgré, j'adore ces coloris. Sa teinte jaune est exceptionnelle. Je n'en ai jamais vu de pareille. Ce n’est pas le citron, je le connais. Une beauté rehaussée par le bas de l’aile vert fluo. J’en ai revu d'autres durant le parcours, trois exactement, malheureusement je n’ai pu en photographier aucun. Ils sont méfiants. Comme nous tous. Mais moins que nous. Apparement la famille des lépidoptères n'est pas d'une bonne sociabilité, ni sdisponibilité. Ces êtres legers m'évitent, pourtant je demeure pacifique et je ne leur voue aucune hostilité. D'ailleurs je n'ai ramené ni filet, ni coton éthérisé.
Écolo, pas encore. Est-ce qu’un
algérien peut le devenir ? Suis-je un peu dur? Sans
doute car pressé. Parcouru d'idées noires? Non.
Vert, Je ne le revendique pas aujourd'hui. Je ne pense pas
accéder
à cette stature, à cette couleur, à
cette humanité.
Pour se consoler, je me rabats alors sur les plantes et les fleurs, le maillon faible de la nature, les êtres immobiles, auxquelles on se rapproche par l’inaction. Je prends quelques photos d'ombellifères, de composées, etc.., sans fournir l'effort , voyez la paresse, d'en chercher leurs noms, ni leur taxons. J'ai dit taxon, pas taxi. On est pas en voyage. Un petit peu peut être...
L’effet semble très joli. Admirer quelques unes. (à droite)
Après quelques centaines
de mètres,
j’arrive dans un coin ombragé. Je remarque un
pissenlit, une crucifère jaune et des fleurs d’une
composée couleur soleil, autour duquel gravite un petit
papillon. Je tente de m’en rapprocher, il
s’échappe encore. Les
lépidoptères je vous le confirme sont
sévères. Je continue alors mon
petit
chemin, les effluves des résines de pin me font ressouvenir
des sensations évanouies, les empreintes d'odeurs des deux
decennies d'avant. Camping, Randonnées,
tournées,
abandonnés depuis. Les arbres ont vite repris
après le dernier incendie, ils sont grands et pleins de
graines. Ils couvrent plusieurs surfaces sur le flanc nord du mont de
Mezghitane et leur développement est rigoureux. Leur port
vert est inimitable. Un jeune
conifère se dresse
fièrement sur le côté remarquable
à cause de l’envolée rapide
d’un oiseau fugitif. Celui-ci ressemble à un gros
moineau et se fend sur les terrains bruns, je m’en rapproche
doucement essayant de l’immortaliser sur le film
électronique. Il pourrait s'agir d'uneTchikbîîw,
d'une alouette[Alauda arvensis.
Alouette,gentille alouette...]si vous
préférez? En
tout cas il lui ressemble. Mais je n'en suis pas sûr et
dès fois il m'arrive de le confondre avec le clochevis. Le
passereau sautille d’un endroit à
un autre, m’éloignant probablement de son nid et
de sa couvée ; je suis son jeu et j’arrive tout
à fait à le prendre en image, mais le fond est
mauvais et le sujet éloigné. Tout de
même. Pour une focale de cent
millimètres. Et la gymnastique forcée
où il m’a entraîné consommant
honteusement, par
ailleurs, les gestes d’une parade nuptiale
contre-nature
entre
deux espèces
différentes et inégales ou l’un veut
l’autre
et ce
dernier le contraire.
Savourant ainsi, le charme de la nature; les rencontres fortuites ont été tout le temps passionnantes. Pour le brin de sport, on ferme l'oeil.
Ne nous arrêtons pas là, laissons notre ami retourner vers sa nichée. Puisque je vous dis que je ne suis pas écolo. C'est une démission. Pratiquons la photo et décrivons le site. De ce point, la vue est imprenable, le paysage est cinémascope. Le village de Ouled Bounar, tapis en bas, dégage une atmosphère à s'y m éprendre digne d’un Djidjelli ancien, ah! la nostalgie, avec ses teintes et ses coloris. Sa double culture, rurale et marine. Sa simplicité et ce bleu oh ! combien inimitable. Ces jardins cultivés au piédestal de la montagne sont bien travaillés et efficacement tracés. D’en haut, ce lieu balnéaire paraît épargné par la jungle urbaine qui enserre nos villes et villages. Pourvu que cela dure. Mais gare à la marée humaine qui se déversera lors de la réception des logements du fameux plateau de Mezghitane. Et encore ce n’est pas fini , d’autres projets sont à l’étude. Je n’ose point imaginer la suite. Si au moins on laissait des zones tampons vierges entre les différentes zones d’habitations.
Sur le
bord de la piste, sortant de la roche, de l’eau
ruisselle,, une petite
mare teintée de rouge à cause de
l’oxyde de fer s’y est formée quelques
mètres plus loin, des
têtards s'y reposent. Le ru coupe le chemin et
descend vers
la petite plaine à travers la
végétation. À
côté, plusieurs plantes à fleurs
égayent le sol. J’en profite pour les
photographier. Il y en des jaunes, des blanches, des roses, des sans
bouquet floral. J’en loupe quelques unes. Mauvaise mise au
point. Et oui, on commence à trembler. Sur le parcours, un
tas d’autres pieds attend
l’été pour
s’épanouir et c’est tout vert. Un
papillon refait des voltiges près des arbres. Ce
n’est pas le même que celui de tout à
l’heure. Il est brun-orangé avec un
liseré blanc ou gris. C'est un procris. La
lumière
transparaît le haut de son aile.Un
tableau op’art quoi !
Fantastique,
après plusieurs essais, j’arrive à le
prendre en image. Ouf !
Tellement la scène m’avait plu, je ne voulais pas
quitter l’endroit, mais je savais que les surprises ne
s’estompent jamais au cours d’une
randonnée
pour celui qui veut observer ou sentir.
D'ailleurs, j’arrive à un endroit ou tout est à portée de main, un belvédère, un balcon avec vue sur mer. C’est extraordinairement beau. Voyez la photo. Le bleu du ciel méditerranéen est époustouflant. Je scrute l’endroit et continue ma quête d’images. La piste s’enroule autour de la montagne et à chaque détour c’est un autre paysage. Sur le sol, je remarque quelques pièces lithiques archéologiques que j’ai reconnues tout de suite. On ne peut pas s’égarer, le sol préhistorique est très caractéristique, il est brun foncé jonché de petits éclats à la patine tout aussi noircis par le soleil. J’en ramasse quelques échantillons en silex noirs (petites lamelles, nucléus, etc..). Tout au long de ce parcours, j’en ai également rencontré d’autres endroits de taille de pierre pour la confection d’outils. des hommes préhistoriques, nos ancêtres, les primes berbères ont foulés ce sol. Tout ceci dénote une grande occupation de ce lieu durant les temps reculés.
Le soleil commence déjà à
taper
malgré la fraîcheur qui ne nous avait pas
délaissée, il faut l'avouer. Ce lieu est
totalement
exposé, toute la marche durant. Rare
où on trouve un endroit ombragé
sauf si on
s’aventure à quitter la piste et
s’engouffrer dans la forêt. Seulement, le terrain
est ardu et nous oblige à plusieurs détours qu'on
n’a pas le temps de faire. On se suffit
alors de
l’ombre offerte par de grands arbres aux coins les plus
humides. D’ailleurs j’arrive auprès de
l’un d’eux.
Quel plaisir !
Quel repos !
Se reposer, nenni, ce n’est point le moment.
On est même pas à mi parcours. Lève-toi
et admire ce qu’il y a en face de toi.
Une belle pinède dont quelques spécimens
descendent la crête du mont, décrivant des ombres
chinoises naturelles, pour s’arrêter au pied de Kef
El Assa; oui El Assa, je sais c'est une habitude chez nous.
Hier, c'était pour la bonne cause, avec le bon oeil.
Après, il n' y a qu'à relire
«Les
Vigiles»
de Tahar Djaout,
happé, le pauvre disparu par le mauvais oeil.
Allah
Yrahmou.
L'éperon rocheux dénomé ainsi limite
Ouled Bounar de la région du grand phare.
Dans cette dernière le paysage est distinct, le phare est posé à l’extrémité d’une presqu’ile taillée en « y », perpendiculaire à la côte, la plage Afia ainsi courant vers le nord-ouest. J’en prends quelques clichés, puis je pointe en direction d’El Ghrifat, avec mon appareil photo cela s’entend. El Ghrifat, au sud du village à proprement parlé du grand phare, est une colline dénudée d’arbres et d’arbustes, contrastant avec les alentours totalement boisés. Intriguant, non ? Cela m’a toujours frappé à l’esprit. Pourquoi ? Parce que de mon expérience, si jamais j’en possède, je sais que la végétation a des difficultés à croître dans un endroit ou des vestiges archéologiques sont enfouis. Et je pense que c’est le cas ici. D’ailleurs, sur le sommet de la colline le plus près de la mer, on peut découvrir des pièces de grands appareils bien taillées, quelques pierres tout aussi polies, des bases de colonnes et dès fois des tessons de poterie ancienne. Alors n’aie je pas raison ? Seules les personnes habitant près du lieu peuvent nous orienter. C’est un joli endroit et un détour ne vous fera pas de mal. À la fin, vous pouvez aller vous baigner, la mer est proche. D’une pierre ? , deux coups.
Un chêne liège en compagnie d’un laurier attire l'œil. C’est le seul laurier rencontré durant la ballade, du moins en bord de piste. L’effet couleur des deux végétaux est frappant. Le rose et le vert…Je ne peux vous dire s’ils peuvent s’épouser. En pixels, cela s'entend. La nature essaie toujours et je trouve qu'elle a bon goût. Bon, je vous donne une photo en bonus avec le grand phare en arrière plan. À vous de juger.
La fatigue s’annonce déjà, il est quatorze heure passée, maintenant je regrette de ne pas apporter de quoi manger, je ressens un petit creux. Heureusement il me reste de l’eau, c’est le plus vital. Je dois chercher un endroit ombragé pour se reposer un peu et surtout pour apprécier le lieu et y laisser une empreinte odorante et visuelle. Avec ce soleil du sud de la méditerranée, si lumineux, si intense, on est obligé de fermer les yeux pour retrouver un semblant d'apaisement. Tout se confond, entre le plaisir d'être en pleine nature, au milieu d'un flot de teintes et de senteurs, ou le désir de se prélasser dans l'ombre en admirant les azurs. Nul par ailleurs, je vous le dis, on ne rencontrera au ciel et à la mer ce bleu hypnotique des sens quand à midi, tous les deux se confondent sans en dévoiler les extrémités.
Cela tombe bien, j’arrive près de la fontaine. Quelle est son nom ? Je ne le sais pas. Peut être Aïn Rouata. Faut écouter les anciens. Ceux qui ont dèjà goûter à son eau. Saturée de fer je le présume comme toutes les résurgences de ce mont. Moi, j'ai interrogé un ami, un ancien ami. Et je le crois. N'empêche, au moins on pourra s’arroser et se rafraîchir. Je n’ose pas y boire. Attention. J’ai un doute, et puis rien n’est écrit, ni le nom de la source, ni sa potabilité. Quelques insectes aquatiques naviguent dans le bassin et s’immergent aussitôt à mon approche. Cela renforce mes craintes. L’évacuateur du trop-plein gêne l’accès au liquide. Il est mal fait. Il aurait été plus pratique qu’il fut construit aux extrémités et canalisé jusqu’à la ravine. Au demeurant, au milieu du parterre, une grande flaque d’eau visqueuse pleine d’algues vertes et de boue s’est formée. Je me lave rapidement en escaladant le bord du bassin. Je rejoins un grand chêne-liège tout en étant détrompé. La chaleur s’occupera du séchage. Je m’asseye sur une grosse racine de l’arbre exhumée sans doute à cause de l’érosion, une bonne chaise que je ne veux refuser. La vue est colossale. Je bois une bonne grande gorgée d’eau minérale que j’avais ramenée et je m’empresse de scruter encore le paysage. Quelques clicks puis je consulte la carte pour estimer le parcours qui reste, une bonne heure environ. Allez hop ! On se met debout.
La chaleur se fait de plus en plus pesante en ce
début d’après-midi, la respiration est
correcte, le reste du trajet est saisissant. Malheureusement la
batterie de mon appareil photo commence à faiblir, renvoyant
message après message. J’ai maintenant du mal
à prendre une seule photo. Pourtant une nuée de
papillons autour d’un roncier m'interpellent. Des procris
noirs, violets
et gris.
Après plusieurs poursuites, j'arrive au bout du compte en
face
d'un specimen gris qui m'attend. J'essaie derechef de mettre en marche
mon appareil photo. Silence, ça a l'air de marcher. Allons-y
vite sans effrayer le manequin. Je fais une mise au point rapide, il ne
s'envole pas. Quelle
chance! Mais l'éclairage est mauvais. Tant pis! Je ferais
seulement un seul cliché numérique.
L'insaissisable animal s'en va et me quitte. Pour cet
éclair d'instant, la prise de vue est quand même
satisfaisante, vous pouvez en
apprécier
le résultat (photo de gauche), je voulais tant le
remercier... Pourquoi? Il
n'y a pas d'explication. Epanchement sentimental.
Hémorragique!.
Soulagé du
succès, je me résolus
à continuer ma route en descendant la piste qui
s’offre maintenant à moi, tout en priant Dieu pour
que je
puisse encore une fois ou plusieurs fois utiliser ma batterie en fin de
cycle. Depuis cet instant, la diode de mon appareil ne s'allumera plus.
C'en est fini des pixels. C'en est fini des papillons.
Dès lors je rejoins la route du côté des fleuristes du Grand Phare ou précisément ceux de la fontaine ferrugineuse. Des fleurs. Enfin, une écologie hissée par d'authentiques algériens. Je leur tire chapeau. Il paraît que cela a débuté il y à quelques dizaines d'années par la grâce d'un personnage aujourd'hui décédé. Sa tombe mérite souvent d'être fleurie. Allah Yrahmou pour son oeuvre. Ensuite, l'essaimage c'est fait de lui même. Il en existe une dizaine maintenant. C'est une bonne chose, comme on dit chez nous. copie mais ne jalouse point!.[ Tâânad Ouma Tahsadch ...]
Oh la la.., je commence à entendre le bruit des voitures qui filent à grande vitesse sur l'autoroute. Les sinus encore vierges sentent directement le dioxyde de carbone. Retour à la case de départ. Retour à la pollution. Je traverse rapidement la route tel un fugitif de l'environnement. Là, je me dirige au lieu-dit carrière près de la station service pour prendre un bain en mer. Ah! la mer, c'est une autre terre. Il est quinze heure trente, ma randonnée prend fin au bord de l’eau. Quelle fraîcheur ! Dans l’eau, toutes les agitations s’évanouissent. Pour aprécier la commutation du vert au bleu, je resterai dès lors deux heures encore. Une revanche sur le soleil. Que dire ? On ne peut cracher sur une glace !
Karim Hadji pour jijel-archeoCarte de l'itinéraire entre Akellal et la carrière.