C'est au cours d'une visite à Ouled Askeur et
Béni F'tah que j'ai pris ces photos, par une seule
journée ou le soleil jouait à cache à
cache avec les nuages.
De Jijel, nous passons par Taher bien
évidement pour
monter
vers Chahna le long d'une route sinueuse mais belle. Une succession de
maisons neuves et anciennes jonchent le parcours de plus en plus pentu.
Vers Ghoula.., mes oreilles commencent à bourdonner, on
prend
de l'altitude. Un regard derrière et toute la plaine s'offre
à nous, la méditerrannée la retient.
De détours en détours, on apercoit encore plus
haut le village de Chahna, occupant un bras de montagne. Des travaux
sur la route mettent à nu le flanc des reliefs
découvrant
une glaise ocre contrastant avec l'environnement
très
boisé.
Arrivé à Chahna, on en ressort tout de
suite par une
petite route descendante, délaissant à notre
droite celle plus large et qui se dirige vers le Douar des
Béni
Affer
encore plus loin. Le village est sommaire, on en s'aperçoit
guère. Sa grande apreté est inversement
proportionnelle
à sa superficie. Les alentours sont d'autant plus
isolés
et dénués de tout. La patrie du premier
président
de la république algérienne est l'une des plus
pauvres
d'Algérie. On se demande d'ailleurs pourquoi on ne construit
pas
de village. Tout est éclaté en patchwork urbain
ou la
difficulté est divisée mais ressentie. La route
qui continue
vers Ouled
Askeur desend brutalement vers l'oued Azarez. Le paysage est beau en
diretion du lit de la rivière. Des tonalités de
couleur
se mélangent au vert eternel
annoncant harmonieusement un printemps naissant et tardif.