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JAN N° 31 Septembre 2011 |
Plusieurs sépultures renfermant des ossements et des restes de constructions, fondations et murs en pierres de tailles, ainsi qu'un alignement de petits silos, creusés à même le sol, ont été récemment découverts par un particulier qui effectuait des travaux de terrassement dans une maison au village d'Aïn Touta dans la wilaya de Médéa.
Selon un responsable du service du patrimoine archéologique qui s'est rendue sur les lieux, « l'origine et la datation exacte des objets découverts ne sont pas connus pour l'instant ». Reste que les silos sont « probablement utilisés pour le stockage des récoltes », d'autant que non loin du site, les membres de l'équipe dépêchée sur place, ont recensés un ouvrage hydraulique, des vestiges à ce qui pourrait s'apparenter à des éléments d'un moulin à grains et des fragments de colonnes.
À noter que le village d'Aïn Touta situé à 20 km d'Ain Boucif, est magnifiquement établi à équidistance entre des sites historiques majeurs, celui d' Achir, l'ancienne capitale de la dynastie Ziride, qui domine une partie de la commune de Kef-Lakhdar (sud de Médéa), et celui de la Kalaâ des Béni-Hammad, dans la wilaya limitrophe de M'sila.
Au vu de l'étendue du site archéologique, de nouvelles autres découvertes ne sont pas à écarter. On remarquera cependant que l'on n'a signalé aucune inscription.
> Avril 2011Un site archéologique datant de l'ère néolithique, soit quelque 6000 ans avant Jésus-Christ, vient d'être découvert dans la commune de Cheffia, dans la wilaya d'El Tarf. Le site se présente sous la forme d'un abri sous roche, non loin du lieudit «Ghar El Maâïz» (abri du mouflon), et est agrémenté de dessins rupestres. Il a été mis au jour à la suite de la mise en exploitation d'une carrière d'agrégats destinée à approvisionner le chantier de l'autoroute Est-Ouest.
Une équipe du Centre national de recherche en archéologie (CNRA), dépêchée sur les lieux, a qualifié la découverte du site à peintures de très importante. Elle constitue selon un chercheur de l'équipe, « le témoin pour l'instant le plus septentrional connu du " culte du bélier" ». Il ajoute que «les figures de la paroi du fond sont faites d'une couleur ocre rouge, on en a dénombré divers motifs d'animaux, d'objets, ainsi que des figurations humaines, qui ne dateraient pas de la même période ». Il poursuit, «le dessin le plus significatif montre un animal peint de profil, avec deux pattes, l'une à l'avant et la seconde à l'arrière avec des extrémités arrondies. Son museau, pointu, est très allongé mais au vu de l'allure générale de cet animal et la courbe de ses cornes, il s'agirait vraisemblablement d'un mouflon. Quant aux silhouettes humaines, elles sont au nombre de quatre, représentant des personnages "très schématisés", mais ne comportant aucun détail ».
«Ghar El Maâïz» s'ouvre vers le nord en contrebas du bloc, où ont été constatées les peintures, dans un chaos de grès numidiens. C'est un site exceptionnel et archéologiquement fort intéressant pour la compréhension de l'art rupestre du littoral algérien, dont on possède très peu d'éléments. Citons néanmoins les gravures de Bordj Beida à Sétif. C'est également le seul site de la wilaya d'El Tarf ou ont été trouvé des peintures rupestres.
Gravure d'une oie à Bordj BeïdaLes découvertes se suivent les unes après les autres dans ce musée à ciel ouvert qu'est la wilaya de Skikda.
En mars 2011, à Collo, au cours de la restauration de la Grande Mosquée de Sidi Ali, les travailleurs du chantier ont découvert des escaliers menant vers un temple dédié à Neptune, Dieu des Mers et des Océans selon la mythologie romaine. Les vestiges romains mis au jour lors des fouilles du sous-sol de la mosquée confirment la découverte faite durant la période française d'une inscription en latin mentionnant « NEPTVNO ».
Selon les historiens, la mosquée Sidi Ali el Kébir, plus connue de grande mosquée, a été construite durant la présence ottomane, entre le 15e et le 16e siècle, précisément en 1756. Elle a été bâtie lors du règne de Ahmed Bey dit el Kolli, janissaire dans la ville de Collo, puis Agha de la même ville avant de devenir bey de Constantine.
L'année d'avant, en novembre, c'est la scène originelle et des gradins du théâtre romain de la ville de Skikda qui ont été dégagés.
En juin 2011, ce sont deux nouveaux sites archéologiques datant de la période punique qui ont été mis au jour, l'un à Collo, l'autre à Béni Zid. Le premier site, qualifié « d'important », est situé rue Didouche Mourad, au centre ville de Collo (ouest de Skikda). Des fragments de poterie et de mosaïques ainsi que de volumineuses pierres taillées y ont été découverts lors de travaux de construction d'un mur de soutènement. Des pierres provenant d'une huilerie antique ont été découvertes, il y a deux semaines, sur le deuxième site (lieu-dit Zerouba, dans la commune de Beni Zid), au cours de travaux de terrassements d'un terrain de football.
Selon un responsable du patrimoine, l'antique Rusicada regorge de « trésors archéologiques très importants ». Mais tout le monde, à Skikda ou ailleurs déplore l'absence d'un musée digne de cette réputation. Ne parlant pas du travail académique qui devrait se faire avec des fouilles scientifiques sérieuses, l'édition de ces découvertes dans des publications spécialisées ou de vulgarisation et l'élaboration d'archives qui resteront consultables par les chercheurs. La question des inventaires archéologiques numérisés et traités avec une base de donnée aidera à rechercher efficacement les objets et pièces volés ou disparus.
Partie du décor d'un sarcophage découvert en décembre 2002 à Tegma de Zitouna, ex Bessombourg.Wilaya | Magnitude | Date | Heure | Épicentre | Observation |
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Batna | 3.0 | 12/09/11 | 20h 02 | 13 Km N-O de Merouana | / |
Alger | 3.3 | 10/08/11 | 08h 22 | 08 Km S-O de AÏn Taya | / |
Alger | 3.2 | 23/07/11 | 01h 55 | 04 Km S-E de Bordj El Kifan | / |
Boumerdes | 3.3 | 05/07/11 | 17h 49 | 11 Km S-O de AÏn Taya | / |