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JAN N° 06 Juin 2005 |
Un colloque sur la vie et le parcours politique de Mohamed Seddik Benyahia, s'est tenu le 18 et 19 mai 2005, à l'université de Jijel. Plusieurs intervenants ont cerné la personnalité politique et le parcours militant de l'ancien ministre des affaires étrangères algériennes. Vouant ces qualités d'homme d'état et son sens inné pour la diplomatie, ils y citeront plusieurs actions à son actif dans divers ministères qu'il a eu à occuper. Réformes aux universités, actions culturelles universelles et dynamisation des affaires étrangères. En aparté malheureusement, d'aucuns se sont interrogés sur l'absence de communications concernant son parcours politique, partiellement cerné, et la problématique de la culture démocratique des hommes d'état algériens.
60 ans passé depuis les événements du 8 mai 1945 et jusqu'à ce jour on ne connaît absolument rien du tout sur les évènements qui se sont déroulés à Jijel. Depuis l'indépendance, aucune journée d'étude ni d'information n'est venue exhumer ses douloureux souvenirs. Aucune exposition, aucune stèle n'est venue commémorer cet événement.
Lors du séminaire international du patrimoine culturel organisé à Annaba, il a été sournoisement admis, la collusion de personnalités politiques algériens dans la mise à sac de l'héritage archéologique et historique du pays par l'évasion d'objets archéologiques par le biais des valises diplomatiques. Ces mêmes personnes, selon Mme Marina Schneider, seraient derrière la non signature de la convention Unidroit, par les autorités algériennes. UNIDROIT est une organisation intergouvernementale créée en 1926, chargée de l'unification du droit et qui apporte aides aux états pour la récupération de leurs biens culturels exportés illégalement.
Un séminaire sur l'Aurès antique s'est tenu en juin 2005 au centre universitaire de Khenchela.
Vestiges d'une église byzantine près de Khenchela. Ces environs furent vers 310 après J.-C. des hauts lieux du donatisme: un violent schisme dans l'église chrétienne d'Afrique.Plusieurs chercheurs et spécialistes ont participés à ces journées scientifiques. Fanny Colonna du CNRS a mis en avant les oublis causés par le ministère de la guerre en la personne de l'officier Carbuccia qui a dressée la carte représentant une compilation des évènements des campagnes des années 1848-1849 et de celle da la colonne de Saint-Arnaud en mai et juin 1850, qui a détruit l'oasis de Nara. Cette carte fut retrouvée par Émile Masqueray, directeur de l'école des lettres d'Alger. Pierre Morizot, ancien ambassadeur de France et historien a donné une conférence intitulée "Maures et Byzantins, la bataille de Baghaï (539)" ou il relate comment les Maures sous la conduite du prince Ibadas avaient fait fuir les Vandales, en détournant l'oued Abigas, afin d'inonder le camp byzantin.
Lors de la deuxième journée, Yves Mondéran a essayé de dépeindre la personnalité et l'identité de la Kahina en citant plusieurs sources de chroniqueurs du VIIe, VIIe et XIVe siècle avec Ibn Khaldoun. D'autres chercheurs sont intervenus sur d'autres évènements majeurs comme: