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Jijel, d'un repère à un autre

 

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« La gazelle reste dans son pays dans la sécheresse comme dans l'abondance » Proverbe targui

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 Maâlem: Association pour l'Histoire et l'Archéologie_Jijel

Naissance à Jijel d'une association
pour la sauvegarde du patrimoine
historique et archéologique
de la wilaya de Jijel

En cette fin d'année 2007, une nouvelle association pour la sauvegarde du patrimoine archéologique de la région de Jijel, vient d'être créée, grâce à la volonté de personnes qui voient de jour en jour leur repères archéologiques, historiques et identitaires, disparaître. Elle se dénomme « Maâlem », association d’histoire et d’archéologie, « la seule, selon ses fondateurs, sur le territoire de la wilaya qui œuvre pour la sauvegarde du patrimoine archéologique... ». En cette occasion, nous souhaitons du bon travail pour ces personnes, qui nul doute, sont plein de bonnes volontés et une longue vie à l'association « Maâlem ». Pour les encourager et les suivre, nous publions de suite leur première contribution, qui équivaut désormais et malheureusement dans le sens de l'itération, à un cri d'alarme... K. H. jijel-archeo 2008

PATRIMOINE EN PÉRIL

La wilaya de Jijel s’est de tout temps distinguée de part son patrimoine naturel (corniches, parcs et montagnes) ,Pourtant l’antique IGILGILI élevée au rang de colonie romaine par Auguste regorge de vestige attestant le passage de civilisations anciennes : phénicienne, romaine…..Etc.

Aussi ce sont de nombreux sites et monuments archéologiques que compte le territoire de l’antique IGILGILI dont certain sont à nos jours inconnus et d’autres répertoriés durant la période coloniale.

L’historien Charles Féraud membre de la société historique Algérienne indiquait dans son ouvrage (Histoire des villes de la province de Constantine édition 1870), plusieurs gisements que recèle GIGELLI «...Les gisements de ruines romaines, qui nous restent à signaler sont tout à fait secondaire ; il convient, néanmoins, de les indiquait sommairement, afin de faciliter les recherches qui pourraient êtres entreprises à l’avenir.
A l’est de GIGELLI, à l’endroit nommé Kounar, la présence de débris de construction au milieu desquels on a trouvé une inscription portant le mot NILIARE , qui s’est perpétué jusqu’à nos jours, en laissant son nom de oued Nil à la petite rivière qui coule auprès. Plus loin, dans la tribu de Ledjnah et à l’embouchure de l’oued el Kebir (rive gauche), se voient encore les restes de l’OPIDUM TUCCA, et des amorces de l’ancienne enceinte de ce poste militaire (romain), l’envahissement des sables de la plage et des alluvions de la rivière tendent de jour en jour à les engloutir…. »
. Il disait que « …les ruines antiques que l’on rencontre dans les tribus du cercle de Gigelli, bien qu’elles soient sans importance au point de vue monumental, n’en sont pas moins nombreuses. Afin de procéder par ordre chronologique,nous mentionnerons d’abord les tombeaux de l’époque carthaginoise,creusés dans le roc auprès de Gigelli ; puis l’inscription lybique trouvée auprès du col de fedoules , et dont la revue africaine a publié le fac-simile …Rex Gentis Veutamanorum ,roi de la nation des Kétamienne qui habitait cette région… ».

« ….Dans l’intérieure des montagnes, on trouve des ruines romaines à Rekba, El Ksar, et El Hammam à (Beni- Siar) ; A Chokfa, El Hammarcha et Ksiba à (Beni-Ider) ; A Zitouna et Koléa à ( Beni-Afer) ; à Mosaïque d'El HammamTeksana ; Ain merra , Tamelouka , Chabna , Bou-Khala et Koubba-Roumia à (Beni-Amran) ; Au col d’El Aouana , Sebt-es-Selma et Djebila à (Beni-Foural). A l’Arbaa, Sidi-Younes et, Bouyassa à (Beni Ahmed) ; Au Ksar, Ain El Merj, Haddada-Mezghitane, Bou-Roumel, Ain Ali et Ain Kheil à (Beni- caïd) ; Ruine sur la plage, en face de l’île El Afia à (Beni Mohamed) ; Khina et Fedj-Djebsa à (Beni-Ourzeddin)…. » « …..La voie romaine allant D’ Igilgilli à Sétif, passait par les stations de Ad Ficum, que l’on suppose être les ruines existant prés de la vallée de l’oued Moussa à Kef –Oussaf , AD BASILICAM , SATAFI auprès d’Ain El Kebira, et enfin, Sétif ».

Dans les plus bref délais, certains vestiges doivent être sauvegardés et réhabilités Mur d'enceinte de l'antique Chobaeà l’instar des belles mosaïques relevant des thermes romains de Toualbia (Beni caïd) au sud de Jijel ,méconnues par beaucoup de Jijiliens, et qui à défaut d’être restaurées et exposées au musée de la ville, risquent de disparaître à jamais, suite à l’action des agents extérieures de la nature, le site de la nécropole punique de Rabta complètement abandonné et livré à lui-même,ainsi que les ruines de l’antique CHOBAE MUNICIPIUM (Ziama) qui sont livrés à toute sorte de bradage et destruction. Bien que la loi N°98-04 du 15 juin 1998, exige la délimitation d’un champs de visibilité d’au moins 200 m autour de tout monument ou site à valeur historique, pour cela, malheureusement, rien n’a été fait pour les sauvegarder.

D’autres vestiges remontant à l’époque romaine et qui ont besoin d’être valorisés, sont signalés par les citoyens à Saida et Ouled Khedim- Allah, commune de Djimla –Beni Yagis, à El Milia à 60 Km au sud est de Jijel, à Tannefdour, Ouled Rabah, au lieu dit Ahchichen et Settara (vestiges de Ain Tissilil EX TUCCA FINES AFRICAE ?) ou des mains mal intentionnées sont entrain d’effacer l’identité de ce site, ou encore à la commune d’Erraguene au sud ouest du chef lieu, (localité de Bida EX AD BASILICAM ?), Pour cela, au moins des fouilles de sauvetage doivent êtres effectuées afin de faire en sorte que ses sites ne soient pas souillés.

A noter que l’association d’histoire et d’archéologie « Mâalem » est la seule sur le territoire de la wilaya qui œuvre pour la sauvegarde du patrimoine archéologique et faire sortir de l’anonymat le passé très riche de la région.

Ses membres, dans la majeure partie sont des cadres et universitaires, visent dès renouvellement du statut de l’association, à coordonner leurs efforts avec la direction de la culture et du tourisme de la wilaya pour tracer des objectifs communs en matière de sauvegarde du patrimoine historique, d’actions de sensibilisation des citoyens concernant l’importance de ce patrimoine et la nécessité de signaler toute découverte fortuite d’objet archéologique, car cela permettra inéluctablement à compléter le puzzle de l’histoire de Jijel, et enfin aspirent vers une coopération euro-méditerranéenne avec les associations d’archéologie et d’histoire ainsi que les acteurs et promoteurs de développement d’échanges culturels.

Remercions en cette occasion le webmestre du site (www.Jijel-archeo.123.fr) , pour les efforts consenti afin d’enrichir continuellement ce site, qu’est une vitrine Web sur l’histoire et l’archéologie de Jijel.

La préservation de tout héritage culturel en Algérie et très importante et revêt un caractère primordial, car garantissant le développement du tout nouveau concept du tourisme qu’est le tourisme culturel.

Sofiane D.
Vice président association MAALEM

jijel-archeo © 2008

 

 
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