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Promenade à Ouled Bounar @t jijel-archeo

Photos des fleurs de Mezghitane


Échantillon de plantes rencontrées sur le chemin. Si vous pouvez mettre un nom dessus. Dîtes le.

Jolie composée
Ombellifère?
Fleur rouge
Fleur blanche
Plante
Lierre sauvage
Laurier
Plante en rosace
Photos © Karim Hadji
 

Randonnées

« Pourtant que la montagne est belle... » Jean Ferrat


Un papillon à Mezghitane :
promenade à Ouled Bounar


Ouled Bounar Une vue de Ouled Bounar

Jeudi 04 juin 2009


Rien qu’une bonne promenade pour débuter le mois de juin, le jeudi d’avant la journée de l’environnement, non pas pour commémorer cette date, mais beaucoup plus pour s’évader et marcher en pleine nature le temps d’un week-end algérien. J’avais envie de scruter la nature avant le début des grandes chaleurs avant que la végétation ne durcisse et que la verdure ne change de ton. D’autant que cette année 2009, on a eu droit à une pluviométrie exceptionnelle augurant une bonne productivité de la biomasse. Cela se remarque par les nombre d’oiseaux subitement élevé (moineaux, tourterelles et goélands en ville) et les nuées de papillons qui envahissent régulièrement les villes en ce printemps explosifs de vie, tout le monde l’a déjà peut être constaté. En campagne, on ne possède malheureusement pas de statistiques. J’ai décidé alors de faire une virée à Mezghitane, pour voir ce qu'il en est et profiter également de la nature, en empruntant le sentier qui débute au tournant d’El Araïche, à l’ouest de Jijel, et qui finit près de la carrière quelques kilomètres plus loin.

Le mont Mezghitane se dresse fièrement à l'ouest de Jijel-ville. Il la protège. Sans doute, oui, des vents de l'ouest, particulièrement acerbes en hiver. Sa physionomie typique est pareille à un embout renversé.« Le mont des genêts », cher à l'écrivain Mourad Bourboune plonge directement vers la mer qu'il égratigne formant un pseudo-promontoire. En hauteur, il gratifie la vue d’un tableau agréable.

Je descends du bus près du bureau de poste cubique de Ouled Bounar et me dirige vers Akellal. Je traverse la route à double voie et remonte le chemin au dessus des villas, en face de l'hôtel Bouhanche. Le panorama est agréable, ne fussent les bâtiments que l’on entremêle sur ce que nos urbanistes ont dénommés, ah ! la trouvaille : « Le plateau de Mezghitane ». Où il est ce plateau ? Je ne l’ai pas trouvé. Des bâtiments à MezghitaneDepuis quand une pente est redevenue un plat ? Et puis du point de vue architectural, c’est nul. Du copié collé délocalisé. Le contraste est éloquent, en face d’un maquis exceptionnellement verdoyant une grande cité est érigée sans aucune harmonie avec le relief. "L'harmonie a vite décampé quelques années après l'indépendance".Des édifices poussent et repoussent la végétation. Un si bel endroit mériterait mieux. Un lotissement en escalier, avec des villas à la manière d’Alger ancien ou celles de la côte d’Azur serait plus judicieux pour la ville et son avenir. Sans poser la sempiternelle question de qui va en profiter ? Que faire ? 
Disons adieu à Akellal et à Sid Ahmed. 
Tiens, en parlant d'Akellal, malgré les tonnes de ciment, son mausolée ne possède toujours pas de couverture. Faudrait-il avoir peur un jour de sa malédiction ou de la furie des vents d’ouest dès fois acharnés ? L’avenir nous le rassurera. Il n’y a pas de plus patient.

Bon, dépassons les murs…Continuons notre chemin. Saluons l'authentique nature.

La piste anciennement en pierre est maintenant complètement remblayée. Je me demande d’ailleurs dans quel but les services de forêt l’ont-ils aménagé, alors que le piémont nord de Mezghitane est voué à l’urbanisation. Celui du sud est dès lors entamé avec le contournement de la ville qui démarre de Kissir. On aurait du utiliser cet argent à autre chose.
Je m'arrête là, la discussion peut prendre des années; les déliquescences et le laisser-aller sont devenus des sports nationaux. Je prends quelques photos et je m’empresse de sortir de la brique. La vraie ballade débute.

Le village de Ouled Bounar Jijel

D’en haut le joli village balnéaire de Ouled Bounar s’étale sur la petite plaine étriquée enserrée entre les deux bras de montagne. Le temps est agréable, une brise rafraîchit l’air. Il est dix heures. Ca s’annonce agréablement bien. Un très beau papillon traverse le chemin en voltiges mathématiques. Erratiques ou Fractales. Ce libre papillon me défie. Malgré, j'adore ces coloris. Sa teinte jaune est exceptionnelle. Je n'en ai jamais vu de pareille. Ce n’est pas le citron, je le connais. Une beauté rehaussée par le bas de l’aile vert fluo. J’en ai revu d'autres durant le parcours, trois exactement, malheureusement je n’ai pu en photographier aucun. Ils sont méfiants. Comme nous tous. Mais moins que nous. Apparement la famille des lépidoptères n'est pas d'une bonne sociabilité, ni sdisponibilité. Ces êtres legers m'évitent, pourtant je demeure pacifique et je ne leur voue aucune hostilité. D'ailleurs je n'ai ramené ni filet, ni coton éthérisé.


Écolo, pas encore. Est-ce qu’un algérien peut le devenir ? Suis-je un peu dur? Sans doute car pressé. Parcouru d'idées noires? Non. Vert, Je ne le revendique pas aujourd'hui. Je ne pense pas accéder à cette stature, à cette couleur, à cette humanité.

Pour se consoler, je me rabats alors sur les plantes et les fleurs, le maillon faible de la nature, les êtres immobiles, auxquelles on se rapproche par l’inaction. Je prends quelques photos d'ombellifères, de composées, etc.., sans fournir l'effort , voyez la paresse, d'en chercher leurs noms, ni leur taxons. J'ai dit taxon, pas taxi. On est pas en voyage. Un petit peu peut être...

L’effet semble très joli. Admirer quelques unes. (à droite)

Après quelques centaines de mètres, j’arrive dans un coin ombragé. Je remarque un pissenlit, une crucifère jaune et des fleurs d’une composée couleur soleil, autour duquel gravite un petit papillon. Je tente de m’en rapprocher, il s’échappe encore. Oiseau huppéLes lépidoptères je vous le confirme sont sévères. Je continue alors mon petit chemin, les effluves des résines de pin me font ressouvenir des sensations évanouies, les empreintes d'odeurs des deux decennies d'avant. Camping, Randonnées, tournées, abandonnés depuis. Les arbres ont vite repris après le dernier incendie, ils sont grands et pleins de graines. Ils couvrent plusieurs surfaces sur le flanc nord du mont de Mezghitane et leur développement est rigoureux. Leur port vert est inimitable. Un jeune conifère se dresse fièrement sur le côté remarquable à cause de l’envolée rapide d’un oiseau fugitif. Celui-ci ressemble à un gros moineau et se fend sur les terrains bruns, je m’en rapproche doucement essayant de l’immortaliser sur le film électronique. Il pourrait s'agir d'uneTchikbîîw, d'une alouette[Alauda arvensis.
Alouette,gentille alouette...]
si vous préférez? En tout cas il lui ressemble. Mais je n'en suis pas sûr et dès fois il m'arrive de le confondre avec le clochevis. Le passereau sautille d’un endroit à un autre, m’éloignant probablement de son nid et de sa couvée ; je suis son jeu et j’arrive tout à fait à le prendre en image, mais le fond est mauvais et le sujet éloigné. Tout de même. Pour une focale de cent millimètres. Et la gymnastique forcée où il m’a entraîné consommant honteusement, par ailleurs, les gestes d’une parade nuptiale contre-nature entre deux espèces différentes et inégales ou l’un veut l’autre et ce dernier le contraire. 

Savourant ainsi, le charme de la nature; les rencontres fortuites ont été tout le temps passionnantes. Pour le brin de sport, on ferme l'oeil.

Ouled Bounar Djidjelli

Ne nous arrêtons pas là, laissons notre ami retourner vers sa nichée. Puisque je vous dis que je ne suis pas écolo. C'est une démission. Pratiquons la photo et décrivons le site. De ce point, la vue est imprenable, le paysage est cinémascope. Le village de Ouled Bounar, tapis en bas, dégage une atmosphère à s'y m éprendre digne d’un Djidjelli ancien, ah! la nostalgie, avec ses teintes et ses coloris. Sa double culture, rurale et marine. Sa simplicité et ce bleu oh ! combien inimitable. Ces jardins cultivés au piédestal de la montagne sont bien travaillés et efficacement tracés. D’en haut, ce lieu balnéaire paraît épargné par la jungle urbaine qui enserre nos villes et villages. Pourvu que cela dure. Mais gare à la marée humaine qui se déversera lors de la réception des logements du fameux plateau de Mezghitane. Et encore ce n’est pas fini , d’autres projets sont à l’étude. Je n’ose point imaginer la suite. Si au moins on laissait des zones tampons vierges entre les différentes zones d’habitations. Ouled Bounar

Sur le bord de la piste, sortant de la roche,  de l’eau ruisselle,, une petite mare teintée de rouge à cause de l’oxyde de fer s’y est formée quelques mètres plus loin, des têtards s'y reposent. Le ru coupe le chemin et descend vers la petite plaine à travers la végétation. À côté, plusieurs plantes à fleurs égayent le sol. J’en profite pour les photographier. Il y en des jaunes, des blanches, des roses, des sans bouquet floral. J’en loupe quelques unes. Mauvaise mise au point. Et oui, on commence à trembler. Sur le parcours, un tas d’autres pieds attend l’été pour s’épanouir et c’est tout vert. Le procrisUn papillon refait des voltiges près des arbres. Ce n’est pas le même que celui de tout à l’heure. Il est brun-orangé avec un liseré blanc ou gris. C'est un procris. La lumière transparaît le haut de son aile.Un tableau op’art quoi !
Fantastique, après plusieurs essais, j’arrive à le prendre en image. Ouf ! Tellement la scène m’avait plu, je ne voulais pas quitter l’endroit, mais je savais que les surprises ne s’estompent jamais au cours d’une randonnée pour celui qui veut observer ou sentir.

D'ailleurs, j’arrive à un endroit ou tout est à portée de main, un belvédère, un balcon avec vue sur mer. C’est extraordinairement beau. Voyez la photo. Le bleu du ciel méditerranéen est époustouflant. Je scrute l’endroit et continue ma quête d’images. La piste s’enroule autour de la montagne et à chaque détour c’est un autre paysage. Sur le sol, je remarque quelques pièces lithiques archéologiques que j’ai reconnues tout de suite. On ne peut pas s’égarer, le sol préhistorique est très caractéristique, il est brun foncé jonché de petits éclats à la patine tout aussi noircis par le soleil. J’en ramasse quelques échantillons en silex noirs (petites lamelles, nucléus, etc..). Tout au long de ce parcours, j’en ai également rencontré d’autres endroits de taille de pierre pour la confection d’outils. des hommes préhistoriques, nos ancêtres, les primes berbères ont foulés ce sol. Tout ceci dénote une grande occupation de ce lieu durant les temps reculés. 

Le soleil commence déjà à taper malgré la fraîcheur qui ne nous avait pas délaissée, il faut l'avouer. Ce lieu est totalement exposé, toute la marche durant. Rare où on trouve un endroit ombragé sauf si on s’aventure à quitter la piste et s’engouffrer dans la forêt. Seulement, le terrain est ardu et nous oblige à plusieurs détours qu'on n’a pas le temps de faire. On se suffit alors de l’ombre offerte par de grands arbres aux coins les plus humides. D’ailleurs j’arrive auprès de l’un d’eux. 
Quel plaisir !
Quel repos ! 
Se reposer, nenni, ce n’est point le moment. On est même pas à mi parcours. Lève-toi et admire ce qu’il y a en face de toi. Une belle pinède dont quelques spécimens descendent la crête du mont, décrivant des ombres chinoises naturelles, pour s’arrêter au pied de Kef El Assa; oui El Assa, je sais c'est une habitude chez nous.  Hier, c'était pour la bonne cause, avec le bon oeil. Après, il n' y a qu'à relire  «Les Vigiles» de Tahar Djaout, happé, le pauvre disparu par le mauvais oeil. Allah Yrahmou.
L'éperon rocheux dénomé ainsi limite Ouled Bounar de la région du grand phare.

Dans cette dernière le paysage est distinct, le phare est posé à l’extrémité d’une presqu’ile taillée en « y », perpendiculaire à la côte, la plage Afia ainsi courant vers le nord-ouest. J’en prends quelques clichés, puis je pointe en direction d’El Ghrifat, avec mon appareil photo cela s’entend. El Ghrifat, au sud du village à proprement parlé du grand phare, est une colline dénudée d’arbres et d’arbustes, contrastant avec les alentours totalement boisés. Intriguant, non ? Cela m’a toujours frappé à l’esprit. Pourquoi ? Parce que de mon expérience, si jamais j’en possède, je sais que la végétation a des difficultés à croître dans un endroit ou des vestiges archéologiques sont enfouis. Et je pense que c’est le cas ici. D’ailleurs, sur le sommet de la colline le plus près de la mer, on peut découvrir des pièces de grands appareils bien taillées, quelques pierres tout aussi polies, des bases de colonnes et dès fois des tessons de poterie ancienne. Alors n’aie je pas raison ? Seules les personnes habitant près du lieu peuvent nous orienter. C’est un joli endroit et un détour ne vous fera pas de mal. À la fin, vous pouvez aller vous baigner, la mer est proche. D’une pierre ? , deux coups. 

Un chêne liège en compagnie d’un laurier attire l'œil. C’est le seul laurier rencontré durant la ballade, du moins en bord de piste. La plage du grand phareL’effet couleur des deux végétaux est frappant. Le rose et le vert…Je ne peux vous dire s’ils peuvent s’épouser. En pixels, cela s'entend. La nature essaie toujours et je trouve qu'elle a bon goût. Bon, je vous donne une photo en bonus avec le grand phare en arrière plan. À vous de juger.

La fatigue s’annonce déjà, il est quatorze heure passée, maintenant je regrette de ne pas apporter de quoi manger, je ressens un petit creux. Heureusement il me reste de l’eau, c’est le plus vital. Je dois chercher un endroit ombragé pour se reposer un peu et surtout pour apprécier le lieu et y laisser une empreinte odorante et visuelle. Avec ce soleil du sud de la méditerranée, si lumineux, si intense, on est obligé de fermer les yeux pour retrouver un semblant d'apaisement. Tout se confond, entre le plaisir d'être en pleine nature, au milieu d'un flot de teintes et de senteurs, ou le désir de se prélasser dans l'ombre en admirant les azurs. Nul par ailleurs, je vous le dis, on ne rencontrera au ciel et à la mer ce bleu hypnotique des sens quand à midi, tous les deux se confondent sans en dévoiler les extrémités. 

Cela tombe bien, j’arrive près de la fontaine. Quelle est son nom ? Je ne le sais pas. Peut être Aïn Rouata. Faut écouter les anciens. La fontaine à MezghitaneCeux qui ont dèjà goûter à son eau. Saturée de fer je le présume comme toutes les résurgences de ce mont. Moi, j'ai interrogé un ami, un ancien ami. Et je le crois. N'empêche, au moins on pourra s’arroser et se rafraîchir. Je n’ose pas y boire. Attention. J’ai un doute, et puis rien n’est écrit, ni le nom de la source, ni sa potabilité. Quelques insectes aquatiques naviguent dans le bassin et s’immergent aussitôt à mon approche. Cela renforce mes craintes. L’évacuateur du trop-plein gêne l’accès au liquide. Il est mal fait. Il aurait été plus pratique qu’il fut construit aux extrémités et canalisé jusqu’à la ravine. Au demeurant, au milieu du parterre, une grande flaque d’eau visqueuse pleine d’algues vertes et de boue s’est formée. Je me lave rapidement en escaladant le bord du bassin. Je rejoins un grand chêne-liège tout en étant détrompé. La chaleur s’occupera du séchage. Je m’asseye sur une grosse racine de l’arbre exhumée sans doute à cause de l’érosion, une bonne chaise que je ne veux refuser. Le grand Phare JijelLa vue est colossale. Je bois une bonne grande gorgée d’eau minérale que j’avais ramenée et je m’empresse de scruter encore le paysage. Quelques clicks puis je consulte la carte pour estimer le parcours qui reste, une bonne heure environ. Allez hop ! On se met debout.

La chaleur se fait de plus en plus pesante en ce début d’après-midi, la respiration est correcte, le reste du trajet est saisissant. Malheureusement la batterie de mon appareil photo commence à faiblir, renvoyant message après message. J’ai maintenant du mal à prendre une seule photo. Pourtant une nuée de papillons autour d’un roncier m'interpellent. Des procris noirs, Procrisviolets et gris. Après plusieurs poursuites, j'arrive au bout du compte en face d'un specimen gris qui m'attend. J'essaie derechef de mettre en marche mon appareil photo. Silence, ça a l'air de marcher. Allons-y vite sans effrayer le manequin. Je fais une mise au point rapide, il ne s'envole pas. Quelle chance! Mais l'éclairage est mauvais. Tant pis! Je ferais seulement un seul cliché numérique. L'insaissisable animal s'en va et me quitte. Pour cet éclair d'instant, la prise de vue est quand même satisfaisante, vous pouvez en apprécier le résultat (photo de gauche), je voulais tant le remercier...  Pourquoi? Il n'y a pas d'explication. Epanchement sentimental. Hémorragique!.
Soulagé du succès, je me résolus à continuer ma route en descendant la piste qui s’offre maintenant à moi, tout en priant Dieu pour que je puisse encore une fois ou plusieurs fois utiliser ma batterie en fin de cycle. Depuis cet instant, la diode de mon appareil ne s'allumera plus. C'en est fini des pixels. C'en est fini des papillons. 

Dès lors je rejoins la route du côté des fleuristes du Grand Phare ou précisément ceux de la fontaine ferrugineuse. Des fleurs. Enfin, une écologie hissée par d'authentiques algériens. Je leur tire chapeau. Il paraît que cela a débuté il y à quelques dizaines d'années par la grâce d'un personnage aujourd'hui décédé. Sa tombe mérite souvent d'être fleurie. Allah Yrahmou pour son oeuvre. Ensuite, l'essaimage c'est fait de lui même. Il en existe une dizaine maintenant. C'est une bonne chose, comme on dit chez nous. copie mais ne jalouse point!.[ Tâânad Ouma Tahsadch ...] 

Oh la la..,  je commence à entendre le bruit des voitures qui filent à grande vitesse sur l'autoroute. Les sinus encore vierges sentent directement le dioxyde de carbone. Retour à la case de départ. Retour à la pollution. Je traverse rapidement la route tel un fugitif de l'environnement. Là, je me dirige au lieu-dit carrière près de la station service pour prendre un bain en mer. Ah! la mer, c'est une autre terre. Il est quinze heure trente, ma randonnée prend fin au bord de l’eau. Quelle fraîcheur ! Dans l’eau, toutes les agitations s’évanouissent. Pour aprécier la commutation du vert au bleu, je resterai dès lors deux heures encore. Une revanche sur le soleil. Que dire ? On ne peut cracher sur une glace !

Karim Hadji pour jijel-archeo

Carte de l'itinéraire entre Akellal et la carrière.

Carte Jijel Ouled Bounar
Le village de Ouled Bounar Vue sur Ouled Bounar et la plage
Les buildings de Mezghitane Des bâtiments en construction à Mezghitane
Le grand phare et El Ghrifat Vue sur le Grand Phare et El Ghrifat

Renvoi
  • Tchikbîîw nom locale de l'alouette ---

      Alouette, gentille alouette,
      Alouette, je te plumerai.
      Je te plumerai la tête {x2}
      Et la tête {x2}
      Alouette {x2}
      Ah !
      Je te plumerai le bec {x2}
      Et le bec {x2}
      Et la tête {x2}
      Alouette {x2}
      Ah !
      Je te plumerai les yeux
      Je te plumerai le cou
      Je te plumerai les ailes
      Je te plumerai les pattes

  • Citation locale pour forcer les gens au travail et éviter les medisances :
    Tâânad Ouma Tahsadch---

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